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Cette semaine tous les journaux ont fait de longs articles sur le Plateau. Quelle évolution dans la qualité des analyses. Le Plateau a le droit de cité pour la qualité de sa vie démocratique et ses enjeux et non pas comme caricature nationale. Il va falloir que les autres candidats à la mairie shabituent à cette élévation du discours. Voici le texte du Devoir: Élections municipales - La guerre (un peu) apaisée du Plateau 18 octobre 2013 | Guillaume Bourgault-Côté | Montréal À en croire certains, le Plateau-Mont-Royal, à Montréal, est à feu et à sang depuis l’arrivée de Luc Ferrandez à la mairie d’arrondissement. On ne déneige plus l’hiver, les voitures sont interdites, les commerçants partent en courant, suggère la rumeur. Sauf que la tempête des débuts s’est calmée, constate-t-on. Soleil couchant, mercredi dernier. Luc Ferrandez arrive à vélo dans le parc situé à l’angle de Roy et Saint-André, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, à Montréal. Il salue rapidement et se met au montage du décor de son « party de trottoir » : un écran pliable, un trépied, un ordinateur et un projecteur alimenté par une batterie. C’est son porte-à-porte à l’envers, où les citoyens se déplacent pour venir l’entendre. Trente minutes plus tard, curseur à la main, Luc Ferrandez défend sa gestion de maire d’arrondissement devant quelques dizaines de personnes. À l’écran défilent des photos, images du Plateau avant-après Ferrandez. Il explique aux citoyens : moins de stationnements ici, plus d’espaces verts là, tout y passe. « Il y a des questions ? » demande-t-il. Une citoyenne lève la main. Mécontente. « Avec vos projets, on n’a plus de stationnement dans le coin, dit-elle. Nos amis qui viennent nous visiter tournent en rond pendant une heure avant de se « parker ». Je ne suis pas contre les mesures d’apaisement, mais faut équilibrer… » Habitué à cette critique, le maire réplique qu’il reste 58 500 espaces de stationnement sur le Plateau, qu’il n’est pas « anti-automobile, mais pro-aménagement ». D’autres citoyens prennent la parole, pourfendent le maire, le félicitent aussi. Luc Ferrandez se défend, reconnaît des erreurs, promet de les régler. On jase vélo, piétons, bruit, déneigement, trottoirs, vol à la tire. Au final, une discussion franche et plutôt positive. Controverses Pourtant, vers 2010, un tel exercice aurait pu virer à l’engueulade totale. Le mandat de Luc Ferrandez a en effet été tout sauf tranquille : on a craché sur son épouse, lui s’est fait traiter de tous les noms, son visage accompagné d’un « non merci » a été placardé dans les vitrines de plusieurs commerces… Beaucoup d’émotivité liée à des décisions touchant surtout l’apaisement de la circulation, l’augmentation des tarifs de stationnement et la fréquence du déneigement dans l’arrondissement. Avec la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal (SDAMR), notamment, le choc a été frontal. « On dresse un bilan négatif, absolument », dit Bertrand Hubert, porte-parole du regroupement. La SDAMR soutient que le chiffre d’affaires de ses membres a chuté de 11 % entre 2010 et 2012 et que le taux de vacance des locaux est passé de 4,9 % à 8,6 %. « L’administration est arrivée avec une conception du quartier qui ne collait pas à court terme avec celle des commerçants, explique M. Hubert. Elle a amorcé des changements importants et rapides. Sur le fond, Luc Ferrandez n’avait pas tort partout. Mais sur la forme, on a toujours critiqué la brutalité avec laquelle ça a été fait. » Imposer C’est là une critique - la manière brutale - que reprennent les adversaires politiques de Luc Ferrandez. « Je ne comprends pas qu’on impose des choses sans consulter les gens », disait la comédienne Danièle Lorain (coalition Marcel Côté) à une quinzaine de femmes participant à un atelier de bricolage au Centre des femmes du Plateau Mont-Royal, la semaine dernière. Mais encore ? En entrevue, Danièle Lorain refuse de nommer une seule décision de Luc Ferrandez qu’elle annulerait si elle est élue. « On ne va pas prendre de décisions graves à la légère en débarquant dans les bureaux. On va réfléchir », dit-elle. Sur le fond, les programmes des deux partis se ressemblent, reconnaît-elle. « La différence majeure est dans les façons de faire. » Candidat de l’équipe Denis Coderre, Gérard Thibodeau n’est pas beaucoup plus précis. En entretien, entre deux blagues typiquement Coderre, il évoque des « rues à remettre à l’endroit » et le besoin d’un « déneigement adéquat », mais ne s’engage sur rien. Lui aussi parle surtout de la « manière Ferrandez ». « Les administrations précédentes avaient aussi de beaux projets, mais c’était pour 15-20 ans. Je peux vivre avec ça. Mais faire ça en deux ans et demi, c’est drastique. » Pas si mal Mais de manière générale, la grogne anti-Ferrandez s’est calmée, soutiennent ceux à qui Le Devoir a parlé. Plusieurs citoyens l’appuient ouvertement, des commerçants aussi. « On ne m’insulte plus dans la rue, on me félicite même de plus en plus, affirme le maire sortant. La différence est frappante avec les débuts. » Témoin d’un changement de ton, la SDC du boulevard Saint-Laurent avoue avoir maintenant de bien meilleures relations avec Luc Ferrandez. « Au début, on avait l’impression d’être considérés comme de purs capitalistes sans aucune préoccupation pour le quartier, dit le directeur général, Glenn Castanheira. On s’est sentis tassés. Et il y avait cette atmosphère où tout le monde s’attaquait, ça n’a pas été bénéfique. Mais on a trouvé les moyens de discuter et ça va mieux. » Les affaires vont bien sur la Main, dit-il : les événements extérieurs battent des records de popularité, le taux d’inoccupation est passé de 7 % à 3 % depuis le début 2013. « Et la baisse de l’achalandage auto a été largement compensée par la hausse de l’achalandage en transport actif », indique M. Castanheira. En installant son matériel de projection, le principal intéressé fait la moue quand on lui parle de ses critiques. « J’ai toujours prétendu qu’on avait la légitimité d’agir. Notre programme a toujours été clair. Et si on gagne de façon éclatante, ça va être un reality check. Ça voudra dire que les gens partagent notre vision de la ville. » À noter que Mélanie Joly ne présente pas de candidat à la mairie du Plateau.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 13:02:24 +0000

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