Jean Pic de la Mirandole (Giovanni Pico della Mirandola) (24 - TopicsExpress



          

Jean Pic de la Mirandole (Giovanni Pico della Mirandola) (24 février 1463 - 17 novembre 1494) est un philosophe et théologien humaniste italien, troisième fils dune vieille famille comtale. À la recherche de la prisca theologia (ou théologie première exposée par les Anciens), il étudia et synthétisa les principales doctrines philosophiques et religieuses connues à son époque, notamment le platonisme, laristotélisme, la scolastique et la kabbale chrétienne. Sommaire 1 Biographie 1.1 Jeunesse et études 1.2 Le syncrétisme humaniste de Pic de la Mirandole 1.3 Débats avec lÉglise, exil et retour en Italie 1.4 Décès et funérailles 2 Pic de la Mirandole, Pascal et Voltaire 3 Postérité 4 Influences contemporaines 5 Notes et références 6 Bibliographie 6.1 Œuvres traduites (du latin et de litalien) 6.2 Essais et biographies 6.3 Études bibliographiques 6.4 Quelques variations romanesques 7 Voir aussi 7.1 Articles connexes 7.2 Liens externes 8 Sources Biographie Jeune héritier dune fortune considérable, il eut le loisir détudier et de voyager à sa guise, et consacra sa vie au savoir. Néoplatonicien et adepte de la philosophie naturelle, il fut élève de Ficin, avant de revenir au péripatétisme. Pic de la Mirandole voulut effectuer une synthèse dAristote et de Platon à partir de la foi chrétienne, ou encore concilier arts libéraux, philosophie morale et théologie, ce qui lui valut dêtre considéré comme hérétique par le pape Innocent VIII. Il est aussi lun des fondateurs de la kabbale chrétienne (ou cabale philosophique de la Renaissance). Yves Hersant, présentant sa traduction de louvrage De la dignité de lhomme, explique : « Lorsquil écrit lOratio de hominis dignitate, qui aurait dû introduire ses Neuf cents thèses philosophiques, théologiques et cabalistiques, Pic de la Mirandole a vingt-quatre ans. Bien conscient du fait que « ses façons ne répondent ni à son âge, ni à son rang », cest pourtant une philosophie nouvelle quil propose à ses aînés ; philosophie ouverte, accueillant tout ce qui, depuis les Mystères antiques jusquaux religions révélées, émane de ce que lon pourrait appeler la « volonté de vérité.» Lhomme est au centre de cette philosophie, en ce que le divin a déposé en lui ce « vouloir », cette volonté dont il use à sa guise, le créant « créateur de lui-même »1. » Jeunesse et études Jean Pic de la Mirandole (J.-P.) naît à Fossa, à proximité de Modène. Il est le plus jeune fils de la famille des comtes de Mirandola et de Concordia, seigneurs féodaux dun petit domaine dans la région dÉmilie-Romagne. Enfant précoce doué dune mémoire stupéfiante, il fait très jeune des études en latin, peut-être même en grec. Sa mère le destinant à lÉglise, il est nommé protonotaire apostolique à lâge de dix ans, et va étudier le droit canonique à Bologne en 1477. Quand sa mère meurt subitement deux ans plus tard, Pic renonce au droit canonique pour entreprendre des études de philosophie à lUniversité de Ferrare. Durant un bref séjour à Florence, il fait la connaissance dAnge Politien, du poète de cour Girolamo Benivieni et probablement du jeune moine dominicain Savonarole. Il restera toute sa vie très attaché à ses trois amis, y compris à Savonarole, au tempérament ascétique et violemment anti-humaniste. Pic fut probablement lamant de Politien2,3. De 1480 à 1482, il poursuit ses études à lUniversité de Padoue, un centre majeur de philosophie aristotélicienne en Italie. Déjà très à laise en latin et en grec, il étudie à Padoue lhébreu et larabe auprès dÉlie del Medigo, un averroïste juif, qui lui fait également lire des manuscrits araméens. Del Medigo traduit également pour Pic des manuscrits juifs de lhébreu au latin, comme il va continuer de le faire pendant plusieurs années. À Padoue, Pic écrit aussi des sonnets — aussi bien en italien quen latin — quil détruira toutefois à la fin de sa vie. Il passe les quatre années suivantes chez lui, à fréquenter les centres humanistes dItalie. En 1485, il se rend à lUniversité de Paris, le plus important centre de théologie et de philosophie scolastique dEurope — et un bouillon de culture de lAverroïsme latin. Cest probablement à Paris que Pic entreprend la rédaction de ses 900 Thèses et conçoit lidée de les défendre au cours dun débat public. En 1486, de retour à Florence, il fait la connaissance de Laurent de Médicis et de Marsile Ficin, le jour même où ce dernier termine sa traduction en latin des œuvres de Platon, sous le patronage enthousiaste de Laurent. Tous deux sont subjugués par le charme de Pic. Laurent, jusquau jour de sa mort, soutiendra et protégera Pic durant les périodes très difficiles que ce dernier connaîtra. En fait, sans Laurent, il est peu probable que lœuvre de Pic lui eût survécu. Le syncrétisme humaniste de Pic de la Mirandole Florence vers 1490, estampe, Chroniques de Nuremberg, 1493. Pic part pour Rome, avec lintention de publier ses 900 Thèses et dorganiser une rencontre où des érudits de toute lEurope pourront en débattre. Mais en chemin, lors dune halte à Arezzo, il sembrouille dans une affaire amoureuse avec lépouse dun des cousins de Laurent de Médicis. Cela lui coûte presque la vie. Pic tente de senfuir avec la dame, mais il est rattrapé, blessé et jeté en prison par le mari. Il ne doit dêtre relâché quà lintervention de Laurent lui-même. Cet incident illustre bien le tempérament souvent audacieux de Pic, en même temps que la loyauté et laffection quil pouvait néanmoins inspirer. Pic passe plusieurs mois à Pérouse et à Fratta, située tout près, où il se remet de ses blessures. Cest là, comme il lécrit à Ficin, quil découvre « certains livres qui, par une divine providence, me sont tombés entre les mains. Ce sont des livres chaldaïques ... dEsdras, de Zoroastre et de Melchior, des oracles des mages où se trouve une interprétation, brève et aride, de la philosophie chaldéenne, mais pleine de mystère »4. Cest encore à Pérouse que Pic sinitie à la mystique juive de la Kabbale, qui le fascine, tout comme les derniers auteurs classiques de lHermétisme, tel Hermès Trismégiste. À cette époque, on pensait que la kabbale et lhermétisme étaient aussi anciens que lAncien Testament, de sorte que Pic leur accorde presque autant de valeur quaux Écritures. Il est le premier penseur extérieur au judaïsme à avoir introduit la kabbale dans les études philosophiques, notamment dans son Heptaple, consacré à linterprétation kabbalistique des sept jours de la Création. Pic se proposait toujours de faire le tour complet dun sujet et de le considérer autant que possible sous plusieurs angles, afin de sen faire une idée qui fût le plus conforme possible à la réalité. Pour Pic, le syncrétisme consistait à observer un même absolu de plusieurs points de vue différents, une approche scolastique aux résonances très modernes. Pic fondait ses idées principalement sur Platon, tout comme son maître Ficin, mais il gardait un profond respect pour Aristote. Bien quil fût lui-même le produit de létude des humanités (la studia humanitatis), Pic était par nature un éclectique, et représentait à certains égards une réaction contre les exagérations de lhumanisme pur ; ainsi, en 1485, dans une longue et célèbre lettre à Hermolao Barbaro, il défend ce quil y avait de meilleur à ses yeux chez les commentateurs médiévaux et arabes dAristote, comme Averroès et Avicenne. Ce fut toujours lobjectif de Pic que de réconcilier les partisans de Platon et ceux dAristote, car il était convaincu que lun et lautre exprimaient les mêmes concepts, mais avec des mots différents. Voilà peut-être la raison pour laquelle ses amis le surnommaient « princeps concordiae », cest-à-dire « prince de la concorde », (un jeu de mots, « Concordia » étant lun des fiefs de sa famille)5. De même, Pic pensait quune personne instruite devait aussi étudier les sources hébraïques et talmudiques, ainsi que lHermétisme, parce quil était convaincu quelles présentaient, en dautres mots, la même image de Dieu que lAncien Testament. Il termine son Discours sur la dignité de lhomme, quil se propose dannexer à ses 900 Thèses, puis il se rend à Rome pour donner suite à son projet de les défendre. Il les fait publier à Rome en décembre 1486 sous le titre Conclusiones philosophicae, cabalasticae et theologicae et offre de défrayer les dépenses de tout érudit qui viendrait à Rome pour en débattre publiquement. Débats avec lÉglise, exil et retour en Italie En février 1487, le pape Innocent VIII interdit le débat proposé, et charge une commission de vérifier lorthodoxie des thèses. Bien que Pic réponde aux accusations dont elles font lobjet, treize dentre elles sont condamnées. Pic sengage par écrit à les retirer, mais ne change pas dopinion quant à leur validité, et entreprend, pour les défendre, décrire une Apologie (Apologia J. Pici Mirandolani, Concordiae comitis, publiée in 1489), quil dédie à Laurent. Informé de la circulation de ce manuscrit, le pape institue un tribunal dInquisition, forçant Pic à renoncer également à lApologie — ce quil consent encore une fois à faire. Néanmoins, le pape déclare ses thèses non orthodoxes, affirmant : « Elles sont pour partie hérétiques, et pour partie fleurent lhérésie; daucunes sont scandaleuses et offensantes pour des oreilles pieuses ; la plupart ne font que reproduire les erreurs des philosophes païens ... dautres sont susceptibles dexciter limpertinence des juifs ; nombre dentre elles, enfin, sous prétexte de philosophie naturelle veulent favoriser des arts ennemis de la foi catholique et du genre humain »4. Lun des détracteurs de Pic soutient même que « Kabbale » est le nom dun auteur impie hostile à Jésus-Christ. Pic senfuit en France en 1488, où il est arrêté par Philippe II de Savoie, à la demande du nonce apostolique, et emprisonné à Vincennes. Grâce à lintercession de plusieurs princes italiens — tous poussés par Laurent — le roi Charles VIII le fait relâcher et le pape se laisse persuader dautoriser Pic à revenir à Florence pour y résider sous la protection de Laurent. Ce nest toutefois quen 1493, après laccession dAlexandre VI (Rodrigo Borgia) à la papauté, quil est libéré des censures et restrictions imposées par le pape. Pic est profondément ébranlé par cette expérience. Il se réconcilie avec Savonarole, à qui il demeure très attaché, et persuade même Laurent dinviter Savonarole à Florence. Mais Pic ne renoncera jamais à ses convictions syncrétistes. Il sinstalle près de Fiesole, dans une villa que Laurent a aménagée pour lui, où il écrit et publie le Heptaplus id est de Dei creatoris opere (1489) et le De Ente et Uno (1491). Cest là également quil rédige son autre ouvrage le plus célèbre, les Disputationes adversus astrologiam divinatricem, qui ne sera publié quaprès sa mort. Pic y condamne sévèrement les pratiques des astrologues de son temps, et sape les fondements intellectuels de lastrologie elle-même. Pic sintéressait à la haute magie, celle qui rehausse la dignité de lhomme et renforce sa volonté, et il ny avait pas de place dans une telle conception pour le déterminisme astral. Après la mort de Laurent de Médicis, en 1492, Pic sinstalle à Ferrare, bien quil continue de fréquenter Florence, où linstabilité politique accroît linfluence grandissante de Savonarole, dont le style et lopposition réactionnaire à lexpansion de la Renaissance ont déjà suscité lhostilité envers la famille des Médicis (ils seront finalement expulsés de Florence) et vont conduire à la destruction généralisée de livres et de tableaux. Pic devient malgré tout un disciple de Savonarole, détruisant ses propres poèmes et se départissant de sa fortune, avec lintention de se faire moine, projet quil naccomplira toutefois jamais. Décès et funérailles Pic meurt en 1494, dans des circonstances longtemps restées mystérieuses. La rumeur court alors que, trop proche de Savonarole, il aurait été empoisonné par son propre secrétaire à linstigation des Médicis4. Cet empoisonnement est confirmé en 2008 par une équipe scientifique qui analyse les restes exhumés de Pic et de Politien2,3. Les scientifiques dirigés par Giorgio Gruppioni, professeur danthropologie à Bologne, concluent à un empoisonnement des deux hommes à larsenic, probablement commandité par Pierre de Médicis et exécuté dans le cercle des proches de Pic, probablement par son propre secrétaire, Cristoforo da Calamaggiore6. On lenterre à Naples et cest Savonarole qui prononce loraison funèbre. Ficin écrit : « Notre cher Pico nous a quittés le jour même où Charles VIII entrait dans Florence, et les pleurs des lettrés compensaient lallégresse du peuple. Sans la lumière apportée par le roi de France, peut-être Florence neût-elle jamais vu jour plus sombre que celui où séteignit la lumière de la Mirandole. »4. Pic de la Mirandole, Pascal et Voltaire Pascal critiqua le projet humaniste de Pic de la Mirandole dune culture générale en tant que simple étalage d’une érudition superficielle. Il se moque ainsi implicitement de lui dans Les Pensées, en faisant allusion à ceux qui prétendent discourir « de omni re scibili » (« de toute chose connaissable »)7 ; ce à quoi Voltaire aurait ajouté « et quibusdam aliis » (« et sur quelques autres »)8. Selon Louis Valcke, « Telle est la légende de Pic; accumulant des faits pour la plupart véridiques, mais déformés et magnifiés par le prisme de la mémoire comme par l’expectative des historiens, elle donne de son héros une image essentiellement fallacieuse, tout en oblitérant la place véritable qui lui revient de droit dans l’histoire des idées.. »9 Voltaire sintéressa donc à Pic de la Mirandole, pour en établir en fin de compte un bilan globalement négatif dans son Essai sur les mœurs et lesprit des nations10 : « Il est encore plus extraordinaire que ce prince, ayant étudié tant de langues, ait pu à vingt-quatre ans soutenir à Rome des thèses sur tous les objets des sciences, sans en excepter une seule. On trouve à la tête de ses ouvrages quatorze cents conclusions générales sur lesquelles il offrit de disputer. Un peu déléments de géométrie et de la sphère étaient dans cette étude immense la seule chose qui méritait ses peines. Tout le reste ne sert quà faire voir lesprit du temps. Cest la Somme de saint Thomas ; cest le précis des ouvrages dAlbert, surnommé le Grand; cest un mélange de théologie avec le péripatétisme. On y voit quun ange est infini secundum quid : les animaux et les plantes naissent dune corruption animée par la vertu productive. Tout est dans ce goût. Cest ce quon apprenait dans toutes les universités. Des milliers décoliers se remplissaient la tête de ces chimères, et fréquentaient jusquà quarante ans les écoles où on les enseignait. On ne savait pas mieux dans le reste de la terre. Ceux qui gouvernaient le monde étaient bien excusables alors de mépriser les sciences, et Pic de La Mirandole bien malheureux davoir consumé sa vie et abrégé ses jours dans ces graves démences (...) Lhistoire du prince de La Mirandole nest que celle dun écolier plein de génie, parcourant une vaste carrière derreurs, et guidé en aveugle par des maîtres aveugles. » Même le don apparent de Pic pour les langues le laisse sceptique : « On dit quà lâge de dix-huit ans, il savait vingt-deux langues. Cela nest certainement pas dans le cours ordinaire de la nature. Il ny a point de langue qui ne demande environ une année pour bien la savoir. Quiconque dans une si grande jeunesse en sait vingt-deux peut être soupçonné de les savoir bien mal, ou, plutôt il en sait les éléments, ce qui est ne rien savoir. » Postérité Sa petite-fille, Sylvie Pic de la Mirandole ou Silvia Pico (1530-1557, en couches), épouse François III de La Rochefoucauld (1521 - Paris, 24 août 1572, massacré à la Saint-Barthélémy), comte de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, comte de Roucy et baron de Verteuil, doù François IV de La Rochefoucauld, et postérité. Son neveu Alberto III Pio di Savoia, fils de sa sœur Caterina, seigneur de Carpi, fut un humaniste et mécène notable. Influences contemporaines Épigraphe de LŒuvre au noir de Marguerite Yourcenar : « Non certam sedem, nec propriam faciem, nec munus ullum peculiare tibi dedimum, o Adam, ut quam sedem, quam faciem, quae munera tute optaveris, ea, pro voto, pro, pro tua sententia, habeas et possideas. Definita ceteris natura intra praescriptas a nobis leges coercetur. Tu, nullis angustiis coercitus, pro tuo arbitrio, in cuius manu te posui, tibi illam praefinies. Medium te mundi posui, ut circumspiceres inde commoditus quicquid est in mundo. Nec te caelestem neque terrenum, neque mortalem neque immortalem feciumus, ut tui ipsius quasi arbitrairus honorariusque plastes et fictor, in quam malueris tute formam effingas. » Oratio de hominis dignitate, Pic de La Mirandole « Je ne tai donné ni visage, ni place qui te soit propre, ni aucun don qui te soit particulier, ô Adam, afin que ton visage, ta place, et tes dons, tu les veuilles, les conquières et les possèdes par toi-même. Nature enferme dautres espèces en des lois par moi établies. Mais toi, que ne limite aucune borne, par ton propre arbitre entre les mains duquel je tai placé tu te définis toi-même. Je tai placé au milieu du monde, afin que tu puisses mieux contempler ce que contient le monde. Je ne tai fait ni céleste ni terrestre, mortel ou immortel afin que de toi-même, librement, à la façon dun bon peintre ou dun sculpteur habile, tu achèves ta propre forme. » Traduction de M. Yourcenar dans LOeuvre au Noir Notes et références ↑ Yves hersant, Préface à lédition De la dignité de l’homme, éd. de lÉclat, en ligne [archive] ↑ a et b (en) Medici writers exhumed in Italy, in BBC News, 28/07/2007 [archive], (consulté le 02/05/2008). ↑ a et b Vincent Noce, Pic de la Mirandole, victime de la syphilis ou du poison ?, in Libération.fr, 01/08/2007 [archive], (consulté le 02/05/2008) ↑ a, b, c et d Yves Hersant, Biographie, préface à De la dignité de lhomme [archive], Editions de lÉclat, 1993. ↑ (en) Paul Oskar Kristeller, Eight Philosophers of the Italian Renaissance, Stanford University Press, Stanford (California), 1964, p. 62. ↑ Malcolm Moore, Medici philosophers mystery death is solved, article du Daily Telegraph, 07/02/2008 [archive], (consulté le 02/05/2008) ↑ Cétait la devise même de Pic. ↑ Nombreuses mentions sur la Toile [archive] ↑ Dossier Jean Pic de la Mirandole, sur le site LEncyclopédie de lAgora. [archive] ↑ Voltaire, Essai sur les mœurs et lesprit des nations, vol. II, tome XII, chap. CIX, en ligne [archive] Bibliographie Notices d’autorité : Bibliothèque nationale de France • Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat Œuvres traduites (du latin et de litalien) (par ordre chronologique) 12 sonnets (vers 1480 ss.), choisis et traduits de litalien par Françoise Graziani, in Poésie, no 72, Paris, Belin, 1995 [épuisé]. Commentaire sur une chanson damour de Jérôme Benivieni (1486), éd. et trad. Patricia Mari-Fabre, Paris, éd. Guy Trédaniel, 1991, contient léd. bilingue français-italien de Chanson damour / Jérôme Benivieni ; Commento, éd. et trad. Stéphane Toussaint, Lausanne, LÂge dhomme, Contemplation, 1989. Discours de la dignité de lhomme (1486), in Œuvres philosophiques, éd. et trad. Olivier Boulnois, Giuseppe Tognon, Paris, PUF, coll. Épiméthée, 1993, éd. bilingue latin-français pour 2 des textes : Sur la dignité de lhomme ; LÊtre et lUn) ; De la dignité de lhomme, Oratio de hominis dignitate, prés. et trad. Yves Hersant, Paris, LÉclat, Philosophie imaginaire, 1993. 900 conclusions philosophiques, cabalistiques et théologiques (décembre 1486), trad. Bertrand Schefer, Paris, éd. Allia, 1999, éd. bilingue latin-français ; Conclusiones sive Theses DCCCC. Romae anno 1486 publice disputandae, sed non admissae, Genève, Droz, Travaux dhumanisme et Renaissance, 1973 [latin-français]. Apologie (1487) : Une Controverse sur Origène à la Renaissance [réunit Discussion sur le salut dOrigène, extraite de lApologie de Pic de La Mirandole, et 13e conclusion apologétique des Déterminations magistrales de P. Garcia. - texte latin et traduction française en regard], Paris, Vrin, De Pétrarque à Descartes, 1977 [épuisé]. Heptaplus (1489). Extraits dans Les cahiers dHermès II, 2007 : Pic de la Mirandole et lHeptaplus sophia.free-h.net LÊtre et lUn (1491), in Œuvres philosophiques, éd. et trad. Olivier Boulnois, Giuseppe Tognon, Paris, PUF, coll. Épiméthée, 1993, éd. bilingue latin-français pour 2 des textes : Sur la dignité de lhomme ; LÊtre et lUn) ; in Stéphane Toussaint, Lesprit du quattrocento, édition bilingue, Paris, H. Champion, 1995. Disputation contre lastrologie (Disputationes adversus astrologiam divinitricem, 1492, 1re éd. posthume 1496). Texte latin et trad. italienne Eugenio Garin, Florence, 1946-1952, 2 t. Voir Éric WEIL, La Philosophie de Pietro Pomponazzi, Pic de la Mirandole et la critique de lastrologie, Paris, Vrin, Problèmes et controverses, 1985. À noter: de Jean-François Pic de la Mirandole, neveu et éditeur du précédent: De limagination. De imaginatione, éd. Christophe Bouriau, Chambéry, Compact, La bibliothèque volante, 2005. Essais et biographies (par ordre alphabétique) P. M. Cordier, Jean Pic de la Mirandole ou la plus pure figure de lhumanisme chrétien, Paris, Debresse, 1957. Michel Desforges, Jean Pic de la Mirandole, Saint-Paul, L. Souny, 2004. Léon Dorez, Louis Thusane, Pic de la Mirandole en France : 1485-1488, Genève, Slatkine, 1996. Eugenio Garin, Hermétisme et Renaissance, trad. Bertrand Schefer, Paris, Allia, Petite collection, 2001. Louis Gautier Vignal, Pic de la Mirandole, Paris, Grasset, 1937. Henri de Lubac, Pic de la Mirandole, Paris, Aubier-Montaigne, 1974. José V. de Pina Martins, Jean Pic de la Mirandole. Un portrait inconnu de lhumaniste, Paris, PUF, 1976 [épuisé]. Jacques Quéron, Pic de la Mirandole. Contribution à la connaissance de lhumanisme philosophique renaissant, Aix-en-Provence, Université Aix-Marseille I, 1986. Karine Safa, Lhumanisme de Pic de la Mirandole. Lesprit en gloire de métamorphoses, Paris, Vrin, Philologie et Mercure, 2001. Sanford encyclopedia of philosophy, 2008 Giovanni Pico della Mirandola Louis Valcke, Roland Galibois, Le périple intellectuel de Jean Pic de La Mirandole, suivi de Discours de la dignité de lhomme, et de LÊtre et lUn, Sainte-Foy (Québec), Presses de lUniversité Laval, 1994. Louis Valcke, Pic de la Mirandole : Un itinéraire philosophique, Les Belles Lettres, coll. « Le miroir des humanistes », 2005, 492 p. (ISBN 9782251344751) Chaïm Wirszubski, Pic de la Mirandole et la Cabale suivi de Considérations sur lhistoire des débuts de la cabale chrétienne par Gershom Scholem, traduit de langlais et du latin par Jean-Marc Mandosio, Paris-Tel Aviv, Éditions de lÉclat, 2007. ISBN 2-84162-132-4. Alfredo Perifano (ed.); La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démons. Dialogus in tres libros divisus: titulus est Strix, sive de ludificatione Daemonum (1523), Turnhout, 2007, Brepols Publishers, ISBN 978-2-503-52662-1 (it) Giulio Busi, Vera relazione sulla vita e i fatti di Giovanni Pico, conte della Mirandola, Turin, Aragno, 2010. Études bibliographiques Leonardo Quaquarelli – Zita Zanardi, Pichiana. Bibliografia delle edizioni e degli studi, Florence, Olschki, 2005 (Studi pichiani 10). Thomas Gilbhard, Paralipomena pichiana: À propos einer Pico–Bibliographie, in: «Accademia. Revue de la Société Marsile Ficin», VII, 2005, p. 81–94. Quelques variations romanesques Éric Deschodt, Jean-Claude Lattès, Marguerite et les enragés : meurtre à Florence, roman, Paris, Seuil, 2004 / Points , 2005 Catherine David, Lhomme qui savait tout : le roman de Pic de la Mirandole, Paris, Seuil, 2001 / Points , 2002 Catherine dOultremont, Le prince de la Concorde : la vie lumineuse de Jean Pic de la Mirandole, roman, préf. Louis Valcke, Bruxelles, Le Cri, Roman, 2006 Guillaume de Sardes, Giovanni Pico, Paris, Hermann, 2007 (Prix Ulysse 2008 du premier roman).
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 19:37:49 +0000

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