La lutte contre la « loi Taubira » continue Le garde des - TopicsExpress



          

La lutte contre la « loi Taubira » continue Le garde des Sceaux pacifiquement interpelée à l’ambassade de Russie Elle ne s’en vantera sûrement pas et niera peut-être même l’événement, mais Christiane Taubira a été publiquement prise à partie et pacifiquement interpelée au sujet de sa funeste loi légalisant le « mariage homo » par un journaliste de renom dont je tairai le nom par charité chrétienne pour ne pas lui porter tort tant le « terrorisme intellectuel » du « politiquement correct » fonctionne dans le Landernau médiatique. La scène dont j’ai été le témoin se passe mercredi midi dans l’immense salon d’honneur de l’ambassade de Russie, où l’ambassadeur Youri Orlov donnait, comme chaque année, une grande réception à l’occasion de la fête nationale russe rétablie le 12 juin 1991 par Boris Eltsine lui-même. L’ancien président Giscard d’Estaing venait à peine de quitter cette réception, en confiant à des proches « ne pas se porter beaucoup mieux que la France aujourd’hui », que notre Garde des Sceaux, très entourée, se retrouvait au banc des accusés. « Beaucoup de Français et de Russes ont été profondément choqués par votre loi qui dénature le mariage, attaque-t-il sans détour. Je voulais vous le dire de vive voix depuis longtemps, les yeux dans les yeux, comme dirait Jérôme Cahuzac, votre ancien collègue du gouvernement. C’est la Providence qui vous met sur mon chemin pour vous parler franchement. » Surprise par tant d’audace, Taubira reste un moment interloquée. Elle n’en revient pas d’une telle liberté de ton à son encontre. « Que vous soyez choqué, c’est votre droit, mais le projet a été adopté et a désormais force de loi », se reprend-t-elle. Je me rapproche pour suivre cet échange impromptu alors que ses deux gardes du corps se tiennent encore légèrement en retrait, prêts à intervenir si le ton monte. Gênée, Taubira tente de s’éloigner de cet intrus, prétextant qu’elle doit parler à d’autres et passer de groupe en groupe. Ce surprenant débat va cependant durer plus qu’elle ne le souhaite. « Vous m’écouterez jusqu’au bout », relance notre journaliste, bien décidé à profiter de l’occasion pour lui dire calmement ses quatre vérités. « Quand il y a plus d’un million de personnes qui, comme le 26 mai, descendent dans la rue pour s’opposer à votre projet de loi aux cris de “Taubira, ta loi, on n’en veut pas !” prétendre, comme l’ont fait le préfet de police de Paris et le ministre de l’Intérieur, qu’ils n’étaient que 150 000, c’est grotesque, risible et ridicule. Ce n’est pas crédible », assène-t-il tout de go. « Je ne les ai pas comptés », proteste-t-elle pour se défendre, à court d’arguments. « Le Président et le gouvernement doivent ouvrir enfin les yeux et ne pas se réfugier dans le déni… uniquement pour faire plaisir au lobby gay, car c’est une question de société et de civilisation », enchaine-t-il. Taubira n’en peut plus et ne cesse de répéter que « la loi a été votée par le Parlement ». « C’est ça la démocratie », ajoute-t-elle en expliquant avoir notamment consulté – avant le débat au Parlement – les principales autorités religieuses, comme Mgr André Vingt-Trois, le cardinal archevêque de Paris, le Grand rabbin ou le recteur de la mosquée de Paris. Voilà pour la forme et des consultations de pure forme, car sur le fond elle se gardera bien d’en dire davantage. « Nous sommes en démocratie », répète-t-elle encore. « On se le demande ! » réplique sèchement ce Français peu diplomate qui revient une dernière fois à la charge, en l’interpelant sur les Veilleurs et les violences policières à leur encontre. « Ces centaines de jeunes Veilleurs qui contestent votre loi par des sit-in pacifiques sur l’esplanade des Invalides ou ailleurs, qui chantent et qui prient, quel mal ont-ils fait ? Pourquoi certains d’entre eux ont-ils été violemment embarqués et tabassés par les CRS ? », lui lance-t-il. « Ce n’est pas vrai », ose-t-elle répondre. « Plus de 300 ont ainsi été interpelés et malmenés. J’en connais plusieurs personnellement. Je dirais la même chose à Manuel Valls s’il était là aujourd’hui. » Taubira n’en revient toujours pas et n’est pas prête sans doute à remettre les pieds à l’ambassade de Russie, où certains osent lui parler aussi directement. Dans l’entourage, tous restent médusés. Notre journaliste s’offre alors le luxe de la remercier de l’avoir écouté – à défaut bien sûr de l’avoir entendu et compris – en prenant finalement congé. C’est la France bien élevée qui se réveille, car elle se sent de plus en plus humiliée et méprisée. Cet échange politique peu ordinaire s’est déroulé – une fois n’est pas coutume – de manière courtoise. Mais cette scène de la vie parisienne témoigne, en ce « Printemps français », d’une heureuse libération de la parole qui doit faire des émules dans tout le pays. Dans la suite logique des « accueils » réservés au chef de l’Etat comme aux principaux ministres de la République à l’occasion de chacun de leur déplacement officiel, il convient en effet qu’en toutes circonstances tous nos responsables politiques qui ont imaginé ou voté cette « loi contre-nature » soient – puisqu’ils ne veulent pas écouter le peuple – systématiquement et pacifiquement interpelés – à chaque déplacement, réunion publique, cocktail ou manifestation culturelle, par tous ceux (élus, autorités, journalistes, que sais-je ?) qui peuvent encore les approcher sans être menacés d’être emmenés au poste illico presto par des policiers aux ordres. Et même si ces gens ne risquent pas grand-chose, il leur faut toujours un peu de courage. Mais « Qui ose gagne », comme le dit la belle devise d’un de nos régiments. Dans ce combat pour la défense du mariage et de la famille, ceux qui oseront seront assurément portés par leur foi et les prières des communautés religieuses qui soutiennent et accompagnent cette prise de conscience nationale. Pour que cesse enfin cet odieux et pesant « mensonge d’Etat » que je dénonçais dans ces colonnes le 1er juin et qui – si l’on n’y prend pas garde rapidement – finira bientôt par faire ressembler la France d’aujourd’hui à l’Union soviétique d’hier, j’invite donc tous les « décideurs », intellectuels et politiques, qui se veulent encore des hommes de devoir et de conviction, à tenir en toutes circonstances à ceux qui nous gouvernent ce langage de vérité. Pravda en russe ! YVES BRUNAUD
Posted on: Sat, 22 Jun 2013 13:49:53 +0000

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