Onze balles tirées en rafale ont fait que Mohamed Brahmi n’est plus. L’ancien secrétaire général du mouvement populaire, viré par ses propres collègues, est abattu ce matin devant chez lui. Le lendemain de l’annonce de l’intérieur qu’elle a bouclé les investigations dans le meurtre de Chokri Belaid, abattu par balles aussi, et à l’occasion de la 56ème fête de la république, Le mouvement Nahdha, ébranlée comme tout le pays, doit faire face à un nouveau soubresaut dur. L’assassinat, loin d’être un fait divers isolé, vient dans le stratagème qui veut généraliser le désordre, conduire le pays vers une impasse fracassante mais surtout intimider les partis au pouvoir et leur coller l’étiquette de l’échec. Toutefois, ces derniers, plus que jamais, doivent être à la hauteur de leurs responsabilités où bien jeter l’éponge réellement. Le mouvement a dû être plus ferme dans l’exercice de ses fonctions. La conjoncture continue à se pourrir et risque de s’adonner à un calvaire qui ravage vert et sec, surtout que Nidaâ Tunis et le Front Populaire continue à jouer avec les émotions de la lambda en la mobilisant vers la désobéissance générale ; ainsi, ils poussent la Tunisie vers un labyrinthe sombre. Le scenario égyptien doit avertir les acteurs de ce pays et doit inviter à garder le sang froid pour pouvoir agir de la façon la plus convenable. Et si certains ne cache pas leur haine envers le mouvement Nahdha, ce n’est absolument pas le moment de s’adonner à des aventures suicidaires.
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 15:19:11 +0000
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