PARTAGE DU JOUR 1 Thessaloniciens 2.17-20, 31-13 17 Pour - TopicsExpress



          

PARTAGE DU JOUR 1 Thessaloniciens 2.17-20, 31-13 17 Pour nous, frères, après avoir été quelque temps séparés de vous, de corps mais non de coeur, nous avons eu dautant plus ardemment le vif désir de vous voir. 18 Aussi voulions-nous aller vers vous, du moins moi Paul, une et même deux fois; mais Satan nous en a empêchés. 19 Qui est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire? Nest-ce pas vous aussi, devant notre Seigneur Jésus, lors de son avènement? 20 Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. 3 Cest pourquoi, impatients que nous étions, et nous décidant à rester seuls à Athènes, 2 nous envoyâmes Timothée, notre frère, ministre de Dieu dans lEvangile de Christ, pour vous affermir et vous exhorter au sujet de votre foi, 3 afin que personne ne fût ébranlé au milieu des tribulations présentes; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. 4 Et lorsque nous étions auprès de vous, nous vous annoncions davance que nous serions exposés à des tribulations, comme cela est arrivé, et comme vous le savez. 5 Ainsi, dans mon impatience, jenvoyai minformer de votre foi, dans la crainte que le tentateur ne vous eût tentés, et que nous neussions travaillé en vain. 6 Mais Timothée, récemment arrivé ici de chez vous, nous a donné de bonnes nouvelles de votre foi et de votre charité, et nous a dit que vous avez toujours de nous un bon souvenir, désirant nous voir comme nous désirons aussi vous voir. 7 En conséquence, frères, au milieu de toutes nos calamités et de nos tribulations, nous avons été consolés à votre sujet, à cause de votre foi. 8 Car maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. 9 Quelles actions de grâces, en effet, nous pouvons rendre à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous éprouvons à cause de vous, devant notre Dieu! 10 Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur de nous permettre de vous voir, et de compléter ce qui manque à votre foi. 11 Que Dieu lui-même, notre Père, et notre Seigneur Jésus, aplanissent notre route pour que nous allions à vous! 12 Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à légard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous, 13 afin daffermir vos coeurs pour quils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de lavènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints! Réduire L’ENVOI D’UN COLLABORATEUR Plan contrarié Selon Actes 17.10, Paul et ses compagnons avaient quitté Thessalonique précipitamment de nuit, vraisemblablement sans avoir eu le temps d’achever la formation de ceux qui s’étaient convertis. Préoccupé de l’avenir de la communauté et souffrant de la séparation subite, Paul avait tenté de retourner à Thessalonique à plusieurs reprises, mais il en avait été empêché. Il voit là l’œuvre de Satan, l’adversaire de Dieu qui entrave son apostolat et contrecarre ses projets (2.17-18). Présence et absence La première lettre aux Thessaloniciens est traversée de part en part par la double thématique de la présence et de l’absence : l’apôtre qui a fondé la communauté est désormais absent (2.17) et les croyants de Thessalonique réclament sa présence (3.6). Lui-même semble faire tout son possible pour les revoir, mais en est, pour l’instant – et peut-être définitivement – empêché (2.18). L’envoi de Timothée (3.1ss) et l’envoi de la lettre elle-même, sans oublier l’insistance avec laquelle Paul souligne les liens qui l’unissent aux Thessaloniciens, sont là pour tenter de pallier cette absence. Cette thématique de la présence et de l’absence peut également expliquer l’omniprésence du motif de la venue du Seigneur (3.13, mais déjà 1.10, ensuite 4.13 à 5.11) : il s’agit de consoler et d’apaiser les croyants confrontés à l’absence de l’apôtre. Il est une présence qui dépasse toutes les autres, celle du Seigneur. Il est donc une attente plus importante que celle de la venue de l’apôtre, celle de la manifestation glorieuse du Seigneur. Qu’attendons-nous encore, nous hommes et femmes du XXIe siècle ? Qu’attendons-nous d’autre que des objets à posséder ou des choses à faire ? Sommes-nous encore dans l’attente de la rencontre avec le Christ qui changera véritablement notre façon d’appréhender l’existence ? Elian Cuvillier Partager cette note
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 17:47:47 +0000

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