Sentez le verbe, ici il se fait maître - TopicsExpress



          

Sentez le verbe, ici il se fait maître «J ’ai déjà cessé de prier. Je vais chercher maintenant le dos de Dieu» Roberto Juarroz (1925-1995), Poésie verticale І MIROIR Avec tout ce qui se passe aujourd’hui Tu ne sais pas si tu arrives ou si tu pars Mais tu penses être sur ton chemin La vie est tracée sur le miroir, ne le brise pas Regarde-moi quand je parle Tu me regarde mais je vois à travers toi Je vois le sang dans tes yeux Je vois l’amour qui est déguisé Je vois la douleur cachée dans la fierté Je vois que tu n’es pas satisfait Et je ne vois personne d’autre Je vois que je regarde dans (le miroir) Miroir sur le Mur, nous y voilà une fois de plus A Travers mes hauts et mes bas, Tu as été Mon seul ami Tu m’as dit qu’ils peuvent comprendre l’homme que je suis, Et pourquoi on se parle, ici une nouvelle fois ? Oh ! Je vois la vérité dans tes mensonges Je ne vois personne à tes côtés Mais je suis avec toi lorsque tu es tout seul ET tu me corriges lorsque je fais une erreur Je vois cette culpabilité derrière la honte Je vois ton âme à travers ta vitre Je vois les cicatrices qui restent Je Te vois, je regarde dans le (miroir) Miroir sur le Mur, nous y voilà une fois de plus A Travers mes hauts Et mes bas, Tu as été mon seul ami Tu m’as dit qu’ils peuvent comprendre l’homme que je Suis, Et pourquoi on se parle, ici une nouvelle fois? Regarde moi maintenant, je peux voir mon passé Putain, je ressemble juste à ( ) Eclaire le, ça fais fumer les miroirs J’ai l’air bien même dans le miroir brisé Je vois ma maman sourire, c’est une bénédiction Je vois le changement, je vois le message Et aucun message n’a pu être plus clair Alors je commence avec l’homme dans le (miroir) Miroir sur le Mur, nous y voilà une fois de plus A Travers mes hauts Et mes bas, Tu as été Mon seul ami Tu m’as dit qu’ils peuvent comprendre l’homme que je Suis, Et pourquoi on se parle, ici une nouvelle fois? Lil Wayne & Bruno Mars, Mirror «Gémir, pleurer, prier est également lâche, Fait énergiquement ta longue et lourde tâche Dans la voix où le sort a voulu t’appeler, Puis après, comme moi, souffre et meurt sans parler» Alfred de VIGNY, La mort du loup «La vie n’est qu’une merde, l’enfance est notre bien le plus précieux, tout le reste c’est de la compilation de gaffes et de conneries,» Alain MABANCKOU, verre Cassé «je vous avouerai que le tort de l’escargot entêté a été d’avoir montré aux autres compatriotes que chacun, à sa manière, pouvait contribuer à la transformation de la nature humaine ainsi que nous l’enseigne le grand Saint-Exupéry dans Terre des hommes, c’est pour cela que j’accuse, et j’accuserai toujours» Alain MABANCKOU, verre Cassé «La justice peut parfois faire des criminels, le droit des canailles, la raison des baudets.» Sembene OUSMANE, Le docker noir «En ce siècle les mesures vont à l’encontre des faits » Sembene OUSMANE, Le docker noir «Cessez de dire que les jeunes sont pervertis. Le corps social lui-même n’est-il pas perclus de vice ?... Il est encore plus absurde de dire que le temps engendre des maux» Sembene OUSMANE, Le docker noir «Vous vous querellerez pour des espaces immenses, oubliant combien de pieds il vous faudra pour vos tombes. Un seul mouvement de la terre, un fragment du tonnerre cous anéantira. Chaque personne est une plante dans le jardin de l’humanité, cultivez-là, arrosez là de morale, entretenez-là… Demain vous aurez une excellente ombre, féconde en douceur, et le crépuscule de l’existence vous trouvera réunis. » Sembene OUSMANE, Le docker noir «Seul et à distance, l’âme remonte à la surface et se baigne dans les flots de la solitude.» Sembene OUSMANE, Le docker noir «Vois tu, maman […] ce n’est pas l’enfant qui est coupable, ce sont plutôt ceux qui contribuent à répandre le sadisme pour dégrader la vigueur morale d’une génération qu’ils veulent asservir, ceux qui sèment le racisme pour assurer leur régime de profit, fondé sur la misère et ses conséquences les plus extrêmes. Ils restent impunis ceux-là ? » Sembene OUSMANE, Le docker noir «Quand je pense à Dieu, je deviens si minuscule que mes larmes jaillissent du puits de mes sentiments que je croyais tari à jamais.» Sembene OUSMANE, Le docker noir Alain MABANCKOU, Et Dieu seul sait comment je dors «Et ce qu’il vit fut ceci : ridicule et misère, misère et ridicule.» T .MANN, Tonio Kröger «-Dis Tiho… Il t’arrive de penser à un nirvana terrien qui soit au-delà des souffrances et des misères quotidiennes ? Ce serait une sorte de dolce Vita silencieuse et pacifique, fraîche comme une véranda sous les arbres… Je rêve encore, n’est ce pas Tiho ? Dis-le voyons ! L’éden n’existe que dans la genèse, c’est cela ? Et notre monde nègre avec sa douleur, son ciel ardent, son sol fendillé, ses hommes, ses femmes faussement gais n’est qu’un gros corps scrofuleux dont il faut s’accommoder, hein ?» TOWALY, Leur figure-là… «-Tout est possible à l’homme à la tête libérée des carcans. Tout est possible à l’homme digne et intégral non diminué d’une main ou d’un pied. Tout est possible aux hommes dont le corps comme le filao majestueux fend l’air et nargue le firmament. Tout est possible aux hommes-Kaïlcédrats affermis par des convictions claires et plongeant leurs racines loin au cœur de la terre de leur culture, de leur Dieu, de leurs ancêtres omnipotents. Tout est dit, tout est dit !» TOWALY, Leur figure-là… «La lumière que je t’ai promise n’est point celle du diamant. Point celle de l’or, la richesse annoncée. Et ma vérité est celle de l’homme nouveau, de l’homme roi et de l’Aube Radieuse illuminant les arènes obscures, les coupoles sombres et les carcans noirs. O femme, pourquoi te montres-tu si femme ? Pourquoi tranches-tu cruellement la tendresse de tes mains ? Pourquoi égorges-tu la chaleur de ton âme ? Tes bras ont donc chuté de ton corps superbe, toi que je poursuivais pour la paix, la joie ! Tes yeux sont donc borgnes. Et tes oreilles ? De bétons coiffés ! Il n’est plus rien entre nous, fille de mon espoir vain. J’appréciais tes bras lianes qui enserraient et étouffaient le naja de mon ressentiment et ma haine du carcan. J’appréciais ton sourire qui éclairait la tempête et l’harmattan. Mais je récuse. Oui je récuse ta collusion avec les Maitres de la Chape. Je te renie jadis nymphe aujourd’hui fourmis misérable. Arrière Dalila, tu ne tondras pas Samson ! Arrière ! Tu ne feras mon cœur flasque Tu ne contraindras pas mon bras à l’inertie Adieu Sika. Adieu. Je fis un grand geste et mon armée, depuis longtemps prête, ébranla la terre dans sa progression vers le combat. » TOWALY, Leur figure-là… «-Tu n’es plus seul. Nous ne sommes plus seuls, pauvres, faibles. Aujourd’hui prépare Demain enterre Hier car après le Verbe l’Action doit régner. Finies la Faim et la Pauvreté. Finies la Faim et la Pauvreté malgré le travail. Il faut briser les ceintures de ruine !» TOWALY, Leur figure-là… «Ils ne savent pas. Ils ne peuvent pas comprendre. Ce n’est même pas la peine de leur expliquer le Pays moite comme la sueur de midi dans une chemise de nylon. Comment leur dire le sommeil, le silence et la vie lourde de là-bas ? Croiront-ils que le Pays n’est plus le notre et que jamais je ne serai président ? Qui peut leur expliquer que le Sahel n’est pas partout au Pays, la forêt non plus, les plages non plus ! Qui ? Qui ? » «Je suis parti. Fuite ou sagesse ? Veni, vidi… j’attends toujours la victoire finale, la mort du sommeil du pays, votre avènement qui nous lavera de la fatigue, de la vieillesse. A l’horizon l’aube ne s’est encore levée et la paix reste éventrée.» «-Non… Ou plutôt, oui. Quitte le pays. Va voir dedans la mer. Tu verras d’autres visages du tunnel. Alors tu les comprendras tous. Tu apprendras à les supporter et à les ouvrir. Tes bras deviendront des branches de bois de fer, tes yeux seront des éclaires dans la nuit la plus profonde. Alors, calme et serein, tu pourras regarder arriver l’ère de nos Enfants-Rois.» TOWALY, Leur figure-là… «L’esclave qui n’est pas capable d’assurer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Seul la lutte libère» Thomas sankara «…Et le soleil est fatigué de se lever, de se coucher, de recommencer au-dessus d’un pays immobile.» Williams SASSINE, l’afrique en morceaux «Socrate devrait avoir ce problème quand on lui présenta la coupe de ciguë. Tout de suite ou maintenant ?» Williams SASSINE, l’afrique en morceaux «On savait que les événements attendaient, et nous on attendait les événements. En réalité on avait les solutions. Ce sont les problèmes qui nous manquaient. Quelqu’un a tiré. La balle est restée en haut. Plus tard, elle deviendra une balle “perdue’’. Pas pour tout le monde.» Williams SASSINE, l’afrique en morceaux «… D’ailleurs, c’est quoi les devoirs conjugaux ? -Si tu sais conjuguer le verbe devoir, tu as compris. Elle avait l’air de ne pas de comprendre que, plus tard, son bonheur familiale dépendra de la conjugaison d’un verbe. Pourtant la création du monde vient d’un autre verbe : “Que la lumière soit, et la lumière fut.’’ Mais comment expliquer à une fillette que la plupart des maux de l’humanité vient du mal de ne pas se faire comprendre.» Williams SASSINE, l’afrique en morceaux «Mais l’enfance est la colonne vertébrale magique de la vie» Williams SASSINE, l’afrique en morceaux
Posted on: Sat, 10 Aug 2013 19:16:48 +0000

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