"Un enfant dans un mortier": Chapitre: 54 Chapitre: 54 Amore - TopicsExpress



          

"Un enfant dans un mortier": Chapitre: 54 Chapitre: 54 Amore avait encore essayé plusieurs fois de joindre Trade Négrière au téléphone. Elle ne le put malheureusement pas. Schönheit aussi fit de nombreuses tentatives, et ce fut sans succès. Trade Négrière avait besoin de quelques jours de solitude. Il sortira une après-midi, pour une petite promenade d’une trentaine de minutes, qu’à son retour il trouvera un petit mot sous sa porte. Schönheit et Amore étaient passées. Elles voulaient absolument le voir. Elles lui annoncèrent également la présence de la cousine de Indigenous. Le lendemain matin Trade Négrière appela Schönheit. Celle-ci s’inquiéta de son silence. Trade Négrière put encore trouver un petit mensonge, une raison justifiant son absence. Schönheit lui fit bien savoir qu’elle le comprenait. Elle comprenait qu’il avait besoin de distance, la disparition de Indigenous étant telle chose bien amère à avaler. Elle lui apprit aussi qu’il y avait des réunions des hommes de la Nigritie assez proches de Indigenpous qui se tenaient au domicile de ses parents. Elle l’informa autant sur l’engagement de son père, notamment celui d’œuvrer au transfert de la dépouille de Indigenous en Nigritie. Schönheit voulut donc passer récupérer Trade Négrière dans cette banlieue où il vivait. Trade Négrière, loua sa gentillesse, cependant la déconseilla de le faire, estimant qu’il pouvait la rejoindre en empruntant les moyens de transport commun. Il retrouva Schönheit au bout d’une quarantaine de minutes. Ils se rendirent d’abord ensemble dans une banque, qu’ensuite firent usage d’un distributeur automatique pour vérifier l’état du compte de Indigenous. Ils prirent juste son dernier relevé de compte. Schönheit se rendit donc compte qu’aucun retrait n’avait été fait depuis l’incarcération de Indigenous. Ils prirent ensuite la route pour le domicile des parents de Indigenous. Dans le jardin de cette résidence, il y avait une ambiance de réunion. Quelques têtes que Trade Négrière connaissait. Pour une première fois Trade Négrière découvrait les parents de Schönheit. La cousine de Indigenous venant de Suisse était là. Les hommes avaient déjà commencé leur réunion. Il s’agissait beaucoup plus des tâches que prendraient les uns et les autres afin de faciliter le transfert du corps de Indigenous en Nigritie. Schönheit présenta Trade Négrière à ses parents et à la cousine de Indigenous venue de Suisse. Trade Négrière sortit le dernier relevé de compte de Indigenous, et sa carte bancaire et les remit à la cousine de Indigenous, qu’en présence de Don Dogon et Schönheit. Les chiffres et dates étant là, il n’y avait pas besoin d’autre vérification. Trade Négrière échangera quelques mots avec Don Dogon et la cousine de Indigenous, leur rapportant assez normalement ce qu’il en fut du dernier entretien qu’il eut avec Indigenous. Markus Sanctus était aussi là. Trade Négrière et Markus Sanctus n’y resteront pas longtemps. Ils prendront encore cette peine de dire au revoir aux autres personnes présentes. Trade Négrière demandera à Markus Sanctus de le déposer à la mensa. Ils s’y rendront ensemble. Ils y déjeuneront. Ensuite ils boiront ensemble un café dans une cafeteria annexe. Ce sera donc l’occasion pour les deux hommes de revenir sur la situation en Nigritie. Markus Sanctus lui fera part de son indignation : - je ne peux pas comprendre que de nombreux massacres soient aussi facilement perpétrés dans cette partie de la Nigritie sans que n’interviennent les Nations unies pourtant déjà présentes sur le terrain. Trade Négrière avait levé sa tasse de café et en but une bonne quantité, qu’à la fois il simula une forme légère de naïveté. Markus Sanctus entendait encore exprimer sa toute dégoûtation qui lui venait de cette situation en Nigritie. - il faut bien se rendre compte du fait selon lequel, les puissances occidentales présentes sur place ne cherchent pas à s’interposer, dit-il soudain : Trade Négrière l’écoutait avec prudence, sachant qu’il avait en face de lui un homme d’Occident. Simplement, il l’écoutait quand même et se gardait surtout de ne pas lui fournir une quelconque opinion. - je peux encore te parler de la présence des missions de la Belgique, qu’autant celle de la France, et de moindre imagination pour ne pas comprendre qu’elles soient là, pour justement ne pas empêcher que tant de carnages ne puissent se produire, ajouta-t-il avec véhémence. Trade Négrière lui signifia néanmoins la déclaration du Ministre français des affaires étrangères en Cote d’Ivoire, pour laquelle il annonça l’ « Opération Turquoise ». Ce fut encore, comme par toute curiosité, un jour d’un mois de juin qui ne porta justement que telle date qu’en ce nombre du 23. Ce fut encore un jour d’été. Markus Sanctus exprima encore son émoi, tel bouleversement qu’il ne sut retenir lorsqu’il laissa échapper son trouble, qu’alors il dit : - c’est un énorme désappointement, c’est une assez ridicule déception, un véritable camouflet, un insupportable chagrin, pendant qu’on sait observer qu’une intervention militaro-humanitaire avait été justement mandatée en tel lieu, et d’étrangement inefficace lorsqu’on découvre que la suite n’a été qu’à telle ampleur par tant de tueries qui furent organisées. Trade Négrière ne savait ni parler des institutions des nations unies, qu’encore moins des hommes qui les dirigeaient. Il ne les connaissait que bien mal. Markus Sanctus, continuant, avoua encore combien tout cela était avilissant, et de si semblable qu’infâme, qu’ensuite, il eut quelques mots pour témoigner une forte incompréhension qu’il partageait, celle-ci l’habitant que probablement, lorsqu’il remarqua tout d’un coup : - je ne comprends pas le rôle que joue tel homme politique égyptien qui est pourtant aux commandes des Nations unies, et cela que de tout étonnement que secondé naturellement par un autre qui vient du Ghana. Trade Négrière était un peu surpris, il découvrait Markus Sanctus un peu en colère. Il ne savait déjà plus comment le ramener vers une expression plus apaisée. Markus Sanctus ne reculait plus. Il avançait, et que davantage, lorsqu’il mentionna encore : - j’admets encore le fait suivant lequel il est assez souvent avancé que les Nations unies sont fondamentalement dirigées par les Américains. Trade Négrière là-dessus n’eut pas de mots, il garda son silence, car il avait déjà, en toute autre occasion, appris qu’il était assez risqué de parler des américains. Il avait déjà entendu des gens dire qu’ils sont ceux-là qui dirigent le monde, pour encore être apte à le surveiller et sanctionner ceux qui osaient les contredire. Markus Sanctus traduisait encore sa désillusion, autre sentiment qui faisait apprécier une grande amertume, lorsqu’il formula cette pensée sienne : - j’estime désormais que je suis tel qui ne comprend pas la politique du Président Clinton. Trade Négrière ne disait toujours rien. Il entendait désormais des noms et titres retentir. Il écoutait plutôt un homme d’Occident donner son opinion, qu’au mieux faisant sa propre analyse de cette situation assez insultante pour le véritable sens que portait cette organisation. Markus Sanctus confia cependant : - je pense qu’on ne peut pas accepter l’idée d’après laquelle il est encore rationnel de parler des Nations unies pendant que des hommes sont aussi sauvagement éliminés pour des motifs qui formulent l’exacte contradiction de ce qui doit être la belle image d’une humanité unie. Je n’aurai pas des mots assez durs pour ce que je qualifierai de grande hypocrisie des puissances occidentales, ajouta-t-il encore. Trade Négrière, ne sachant apprécier, qu’encore moins qualifier profondément ces différents acteurs qu’il évoquait, lui fit simplement savoir, qu’à titre de rappel et coïncidence : - la date du 4 juillet symbolise la prise de la capitale de ce pays par l’une des parties en conflit, et de particulier pour telle qui a à sa tête un homme formé dans les centres d’instructions militaires américaines. Trade Négrière ne lui parla pas du nombre des morts qui avoisinait déjà le million, cependant il lui fit encore savoir que les déplacés et refugiés se comptaient désormais pour plus de deux millions, qu’en effet, ils ne s’éparpillaient que sur les terres voisines de celle en proie à tant de violences. Après que Trade Négrière eut apporté ces informations à Markus Sanctus, il y eut comme un long silence, puis Markus Sanctus eut une grimace, et ensuite il se lâcha, estimant que : - l’heure est là, qu’à la fois doit sonner, pour qu’on admette le fait légitime pour lequel il ne serait que cas de justice pendant qu’on se permettrait ce qui resterait humain, lorsqu’on réaliserait qu’il fait encore bon, si ce n’est que la Nigritie mérite enfin une renaissance. Markus Sanctus expliqua donc à Trade Négrière, par tel ton que sait adopter un homme d’Occident, ce qui va de sa compréhension par le fait d’une renaissance. Il lui apporta justement tel exemple de la société occidentale, et de particulier qu’européenne, lui expliquant qu’elle n’a connu de renaissance, pas uniquement par un intérêt renouvelé pour les arts et la culture de l’Antiquité, mais encore par tel dépassement de la médiocrité que fournissait une société féodale, avec son économie agricole, et sa vie intellectuelle dominée par l’église, qu’alors il n’eut d’amélioration, qu’autre forme de perfection, dès lors que cette société eut pu asseoir une économie urbaine et commerciale, et de meilleur que sur le partage des valeurs laïques, pour lesquelles la liberté fut effective pour l’enseignement des arts. Aussitôt que Markus Sanctus apporta ces explications, Trade Négrière put encore se souvenir de Melanesia qui lui parla tant de l’art. Il pouvait aussi que certainement imaginer ce qui serait une renaissance en cette Nigritie, dans laquelle la quasi totalité des voitures ne se distingue que par des chapelets accrochés sur les rétroviseurs intérieurs des automobiles. Markus Sanctus lui fit savoir encore qu’il en était d’autre cas pour lequel on parlait de renaissance en Occident que pour si tardivement, et cela pendant qu’on estimait qu’il était approprié de le justifier, dès l’instant qu’on s’est rendu compte du fait suivant lequel, pour de si longues périodes, l’Occident avait ignoré à la fois le monde, et surtout l’homme, qu’alors, les découvrir au seizième siècle de l’ère de la dation occidentale, pour l’Occident, il en est de ce qui représente une juste renaissance, et de toute portée que par une véritable naissance d’une conscience moderne et d’un humanisme peu coloré. Trade Négrière le regardait, un peu silencieux, et ne voulait pas lui apporter la contradiction de ce qu’il disait. Il savait que Markus Sanctus récitait ces leçons qu’enseigne l’école occidentale. Trade Négrière lui parlait simplement de cette situation désastreuse en Nigritie, pour laquelle elle restait tel lieu de grand théâtre, pour tel autre exemple qui demeure rocambolesque, lorsqu’on observerait ce qui est insupportable pendant qu’il n’en est que d’un spectacle étonnant en Nigritie, pour lequel des enfants tombent en transe pendant les cours, dans des écoles, qu’alors on comprend que cette Nigritie est à toute rupture de ce qui ferait tel entendement qui fasse une bonne rationalité. Il lui expliqua comment ils tombent, qu’à la fois, sont nombreux à le faire. Assez souvent, qu’en majorité, on ne compte que des filles, très peu de garçons, ou presque pas. Qu’ensuite, une fois tombés, ils sont automatiquement conduits vers des églises, qu’alors une autre vague de personnes vient, celle-là ne parlant curieusement que de diable, qu’à la fois, éparpillant quelles livres et brochures qui évoquent des récits sur le diable, et conséquemment, il s’en suit un déchainement contre le propriétaire de l’établissement scolaire, et de si semblable pour tel qui se matérialise en des formes de conduite qui approchent le lynchage. Ces enfants tombés sont donc conduits vers des églises, et on ne sait pourquoi, qu’autant, on ne sait avec quel empressement les occupants de ces lieux s’évertuent à faire la démonstration d’un quelconque pouvoir capable de les sortir de cette transe, qu’en fin de compte, et de tristesse, on réalise qu’il ne s’agissait davantage que de « Schauspiel » pour faire passer des messages qui ne relèvent uniquement que d’effet de réclame. On aurait mieux pensé à un cas de médecine, qu’autre forme de pouvoir inimaginable qui prend des allures d’imposture. Des questions de transe, l’Occident tint une réponse à la question, depuis la renaissance, il n’y eut plus de diable, il n’y eut plus d’autodafé, et l’institution eut tort. Un point, et ce fut révolu. Trade Négrière n’aura pas de mots assez durs pour décrire à Markus Sanctus cette Nigritie des charlatans, lesquels piétinent des enfants couchés par terre, écrasant leurs mains à l’aide de leurs grosses chaussures d’un prix en décalage avec à la réalité économique, et ceux-ci, qu’autres victimes de cette abjecte espèce de vanterie, dans leurs souffrances émettent de cris qui traduisent la gravité des douleurs qui les déchirent, et autres souffrances qu’ils subissent, qu’ensuite les acteurs de ces forfaits se satisfassent de leurs besognes en annonçant qu’ils les ont débarrassés de cet état d’êtres possédés par le diable, et de moindre que rapportant la preuve de leur bravoure, qu’à travers ces larmes et quantité de salive qui mouillent le corps de ces adolescents et autres victimes d’un quelconque âge. Trade Négrière regarda donc profondément Markus sanctus et lui demanda : - est-il surtout possible que les hommes puissent encore infliger de telles atroces violences aux enfants dans la société occidentale sous prétexte qu’ils étaient habités par le diable ? Markus Sanctus n’eut qu’un signe de tête pour dire sa désapprobation, qu’à la fois son exaspération. Trade Négrière lui fit donc savoir que ces hommes, ces imposteurs étaient souvent accompagnés et assistés dans l’exécution de leurs violences par des hommes occidentaux, lesquels apportent justement du crédit à ces actes de grandes barbaries, et d’explication que par leur unique présence, et cela, que de bonne justification, puisque l’image de l’homme d’Occident est absolument matière à grande caution qu’en toute chose en la Nigritie, et même celle totalement cruelle. Il lui dit encore: - tel qui dénonce leurs forfaits, est à son tour dénoncé par eux, pour tel que d’un énorme malfaiteur qui se masturbe, tel qui pratique l’onanisme qu’alors disciple de Satan, et allié du diable, qu’autant exposé à toutes les atteintes. - non cela est faux répliqua Markus Sanctus . C’est de la fumisterie. Toute bonne supercherie, l’acte de l’imposture. Ici en Occident, on trouve aussi naturellement que des couples qui se masturbent. Cela n’est pas un crime. C’est de l’autosatisfaction. On ne porte atteinte à personne. La masturbation est aussi bien masculine que féminine. Trade Négrière lui fit encore savoir que, ces hommes occidentaux, encadreurs de ces illusionnistes, pour la plus part d’entre eux, ne vivaient que dans ces zones qui sont complètement entourés d’anciens camps militaires jadis entre les mains des colons, et de tel, pour n’être que leur principal lieu d’habitation, qu’alors ils sont très peu en contact avec la population locale, qu’en effet l’important consiste pour eux de se faire leurs poches, et cela qu’en bénéficiant de cette protection qui fut construite par leurs prédécesseurs, et de si semblables qu’être des hommes de mission. Trade Négrière regarda encore Markus Sanctus dans les yeux, et lui fit donc savoir qu’une telle Nigritie encore victime de ces obscures formes de pratiques qui ne reposent que sur l’abjecte irrationalité ne peut que produire, que davantage, des scènes pour lesquelles on verra des hommes porteurs de raisons falsifiées, de consciences, certes, truquées, se laisser aller à cette folie qui consiste à piler un nouveau-né dans un mortier. Trade Négrière signifia alors à Markus Sanctus son indignation, pendant qu’il estimait que cette Nigritie était aussi totalement malheureuse, justement, parce qu’elle enseigne encore de grandes fourberies, telles que celles pour lesquelles elle vante son mérite de professer une déraison qui voudrait qu’on sache qu’il n’est de raison que celle qui laisserait croire que le diable devait habiter un enfant, qu’ensuite, ils seraient des hommes capables de l’en débarrasser, qu’alors pour telle prouesse, on louerait leur gloire. Cette Nigritie, que d’avis de Trade Négrière, est manifestement un lieu où se déroule tel théâtre de grand ridicule. Trade Négrière ne pouvait pas trouver de meilleure occasion pour bien dire ses plaintes, celles attachées à tel sort qui soit des souffrances de cette Nigritie, telle qu’on dupait pendant qu’on lui enseignait un dérisoire « finitisme » totalement dépourvue de sens, qu’au plus de la condamner dans une illusion sur tel qui reste impensable et la retenant dans un univers indignement clos, qu’alors elle est pourtant la même, et de juste que celle dans laquelle, les armuriers ont construit des personnes à toute appréciation d’un culte sur un personnage sulfureux, pour lequel quelques personnes seront assises sur l’ensemble des biens qui soient la propriété d’un peuple, qu’en effet, témoigner de leurs fortunes les obligent finalement à les rendre à toute condition d’influence, qu’ensuite ils exigent des griots qui leur tendent des mains, qu’à la suite de quoi ils sauraient chanter ce qu’on leur a appris par l’âme universelle. Trade Négrière indiquera donc à Markus Sanctus ce que la Nigritie offre désormais pour lieu d’application des vertus qui devaient faire la distinction de l’action du prince. Il lui parlera des hommes qui restent quarante ans au pouvoir et ensuite sont succédés par leurs fils de dauphin, sans pour autant qu’on ne sache point prendre ces Etats pour des monarchies. Certains pensent que si les protagonistes réussissent aussi naturellement dans leurs jeux, c’est uniquement parce qu’ils jouissent de la toute protection des réseaux occidentaux qui sont toujours à la manœuvre. Trade Négrière insistait encore sur cette Nigritie qui était celle d’un énorme théâtre dans lequel on ne savait tout expliquer que par la volonté de dieu, cependant la réalité était beaucoup plus porteuse de cruauté grossière que ce qu’on n’osait pas reconnaître de bien grave que « la ruse du renard », qu’alors, pour ces vérités qui attestent de tant de carnages, tant de massacres, il n’est pas d’intelligence qu’on sache rapprocher par « la force du lion », car, lorsqu’on arrive à si inadmissible gâchis, pour telle quantité de meurtres et morts, il n’est rien qui soit appréciable pour tel de défendre ce qui pourrait passer pour « être craint qu’être aimé ». Trade Négrière expliqua encore l’irrationnel qui parcourt parfois la Nigritie, pour telle absurdité pour laquelle il fallait encore admettre, qu’il importe d’organiser un énorme détournement de deniers publics pour qu’on le justifie que maladroitement par la volonté de dieu. Il fallait truquer des élections pour qu’on admette que tel résultat émanait encore de la volonté de dieu. Il fallait avoir des taux record de chômage pour qu’on soit persuadé qu’il s’agit une fois encore de la volonté de dieu. Il fallait aussi assassiner un homme parce qu’il osait jouir des libertés d’expression et penser, et cela, pour qu’un si ignoble crime soit reconnu pour tel qui soit à la juste lecture de la volonté de dieu. Trade Négrière lui fit donc savoir que la Nigritie était à tant de souffrances parce qu’elle professait aussi justement tout moindre calcul qui soit totalement dénué de scrupule. Trade Négrière, pour bien sérieux qu’il était, dit donc à Markus Sanctus combien il pensait surtout que cette Nigritie ne devait pas uniquement renaître, qu’à la fois pour être construite, de tel, qu’enfin on saurait imaginer qu’elle puisse se redresser, car, la réalité était là, pour laquelle on pouvait aussi voir qu’elle était ce monde plongé dans l’obscurité, qu’en certaine de ses belles parties qui restaient étonnement sans adresse, sans adressage, donc était encore et entièrement qu’à reconstruire. Trade Négrière eut alors un petit temps de réflexion pendant lequel Markus Sanctus l’observait, qu’alors il lui demanda : - penses-tu qu’il est normal que l’Occident répande telle apologie du mal pour le mal, et de bien grave que pour tant de circonstances qui ont abouti à cet énorme carnage que connait la Nigritie, et de bien inacceptable que pour ce qui reste inutile ? Markus sanctus n’eut pas de justes mots pour répondre à cette question, lui rappelant simplement : - l’Occident régnant a une simple devise, celle du « business as usual ». Ils vidèrent leurs pots et promirent de se revoir le lendemain au bureau de travail, où la plupart des hommes de la Nigritie devait se rencontrer pour les derniers préparatifs sur le transfert du corps de Indigenous vers la Nigritie.
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 17:00:00 +0000

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