Une guerre bizarre à Bossangoa quitte le poste du chef d’Etat - TopicsExpress



          

Une guerre bizarre à Bossangoa quitte le poste du chef d’Etat major des FACA, Jean Pierre Dollé Waya Il se promenait ces temps-ci sans son chauffeur de commandement et de son aide de camp, mais téléphonait beaucoup à l’extérieur au risque d’outrer le chef de l’Etat de transition, Michel Djotodia qui le tenait depuis lors à l’œil. Très proche de l’ancien chef d’Etat, François Bozizé, Jean Pierre Dollé Waya n’a pas caché son soutien indéfectible à celui-ci depuis l’annonce spectaculaire de Djotodia de dissoudre l’armée et l’a refondé sous le vocable très décrié de l’Armée Républicaine Centrafricaine (ARC). Natif de Mongoumba, serein et actif, Dollé Waya passe le clair de son temps à observer les faits et gestes des nouvelles autorités du pays jusqu’au malencontreux regain de tension dans la préfecture de l’Ouham où certaines villes stratégiques sont tombées sous le contrôle des insurgés, à ce jour, non identifiés, mais qui sèment la terreur dans la localité. Des renforts venant de Bangui sont déployés dans ces villes pour faire face aux exactions et tueries commises par les rebelles qui ont pris en étau la population civile. De sources bien informées, les troupes dépêchées au front par le chef d’Etat major des FACA, se sont baladées et pis encore se sont illustrés dans des pillages, viols, vols et braquages de tous genres. Pendant ce temps, les pro-Bozizé évoluaient sur le terrain en tuant des personnes innocentes et ayant à l’esprit le reflexe de la conquête de Bangui à tout prix. Après un conseil de sécurité présidé par le président de la République, Michel Djotodia au palais de la Renaissance, décide de se séparer de Dollé Waya qui aurait de sérieuses accointances avec le capitaine Joachim Kokaté qui ne cesse d’appeler les officiers et sous officiers de l’armée centrafricaine à un soulèvement populaire pour renverser les institutions républicaines établies. Si les FACA n’ont pas combattu à Bossangoa et à Bouca, le nouveau chef d’Etat major, Ferdinand Bombayaké est, peut être, l’homme sur qui le nouvel homme fort de Bangui compte énormément pour ramener la paix et la sécurité dans le pays. Les combats particulièrement violents qui se sont déroulés dans ces localités prouvent à suffisance les limites de notre armée à assurer la sécurité du peuple. Raison pour laquelle, d’aucuns se posent la question de savoir s’il n’ya pas des ramifications pour déstabiliser Djotodia et ce beau monde embarqués dans la transition consensuelle. Beaucoup d’explication de manière péremptoire que Dollé Waya a failli dans la conduite des combats sur le terrain alors que les données sont tangibles. Comment un chef d’Etat major des FACA honni et rejeté par les éléments de la coalition Séléka peut-il gérer comme il se doit un combat ou lancer un assaut décisif. Impossible, répondront certains esprits éclairés. De toutes les manières, Dollé Waya n’a pas failli à sa mission, mais plutôt sa mollesse qui a plaidé à sa destitution. Constamment en communication avec les anciens dignitaires du régime notamment Levy Yakété cela n’arrangerait nullement ses relations avec celui-ci. La nomination de Ferdinand Bombayaké peut sonner le glas de ce malentendu assourdissant qui paralyse à tout point de vue les relations humaines au sommet de l’Etat. Les jours passent et ne se ressemblent pas pour le commun des mortels dans ce pays où la seule expression est l’usage des armes. Ainsi donc, on prend les armes et l’on recommence les mêmes bêtises. Marcel Dexter Gazikolguet
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 06:23:10 +0000

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