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AVANS DE VOTE LABEAUMME ALLER LIRE CECI Right Vive la séparation du Québec LABEAUME EST UN « FOURREUR DE SYSTÈME »! (version rééditée) Par David Gendron le 29 octobre 2009 Étant donné que ce vieux billet est relativement populaire à la suite de la publication de cet article de François Bourque, chroniqueux-membre de la convergence Radio-Cadnas-Power-Corp (ils n’aiment pas Labeaume, car ils sont concurrents de Culbécor à cause des futurs Nordiques), chapitre Culbec City Sun, j’ai décidé de le rééditer. Voici ce billet: Le Roi Labeaume a déjà déclaré que certains cols bleus de la Ville de Québec étaient des « fourreurs de système » parce qu’ils prenaient trop de congés de maladie. Sur ce point précis, contrairement à la gau-gauche étatiste bien pensante et à mes comparses anarchistes de gauche, je suis d’accord avec lui! (AJOUT: par contre, il ne faut pas oublier qu’il paie encore plus cher et qu’il embauche encore plus de fourreurs de système encore pires que les cols bleus, i.e. les infâââââmeux câââââdres.) Cependant, selon son propre standard, le Roi Labeaume mérite lui aussi d’être affublé du sobriquet de « fourreur de système » en ce qui concerne la façon dont il s’est enrichi. Donc, j’affirme clairement que LABEAUME EST UN « FOURREUR DE SYSTÈME » et ce billet très modeste vous donnera un aperçu là-dessus. Le mythe le plus couramment seriné à tort et à travers à propos du Roi Labeaume est le suivant: RÉGIS LABEAUME EST UN GRAND ENTREPRENEUR! Pourtant, si vous jetez un coup d’oeil attentif à sa carrière professionnelle, vous constaterez que le Roi Labeaume est en fait un AFFAIRISTE, i.e. un « fourreur de système » qui a exploité astucieusement les largesses de l’État Culbécois, plutôt qu’un véritable entrepreneur, i.e. un homme d’affaires qui prospère avec ses propres moyens. Je vous recommande fortement de lire le chapitre 7, pages 223 à 239, écrit par Léo-Paul Lauzon, titulaire de la Chaire d’Études Socio-Économiques de l’UQÀM, dans le livre Privatisations: l’autre point de vue. Ce chapitre, au titre évocateur Privatisation de l’amiante: une aumôme publique pour la misère de Mazarin, démontre clairement à quel point le Roi Labeaume et ses complices affairistes ont littéralement fourré le système, selon le standard établi par le Roi Labeaume lui-même, pour s’enrichir dans le dossier de la privatisation de l’amiante au début des années 90. Avant de vous présenter un extrait de ce chapitre, voici quelques précisions. 1) Je ne vais présenter qu’un seul extrait: ce n’est pas à un minable anar insignifiant comme moi de tout faire dans ce dossier. C’est surtout le rôle des think tanks, celui des libertariens, celui des intellectuels prônant la réduction de la taille de l’État et celui des autres anars d’approfondir ma très modeste contribution. 2) Régis Labeaume n’a rien commis d’illégal dans l’affaire Mazarin: il a tout simplement fourré le système, selon son propre standard qu’il a lui-même appliqué à certains employés de sa ville. 3) Régis Labeaume a établi des contacts dans le monde politique en travaillant à titre d’attaché politique pour Jean-François Bertrand, alors Sinistre PÉQUISTE des Communications. De plus, Labeaume a été battu par Jean-François Simard lors de l’assemblée d’investiture du PCUL dans la circonscription de Montmorency en 1998. BREF, LE ROI LABEAUME A AU MOINS LA QUALITÉ D’ÊTRE UN MÉCHANT SÉPARATISTE, ce qui ne semble plus faire peur à la population de Québec, contrairement à l’époque où la radio-poubelle de Culbec City faisait ses choux gras avec les accointances séparatistes de Jean-Paul L’Allier, alors Maire de Québec. Labeaume comme chef du PCUL si par malheur la charogne soi-disant libérale gagne encore à la prochaine élection? Labeaume sera-t-il le catalyseur d’une prochaine révolution séparatiste à Québec? Bah, il est possible que je délire… ;) 4) De 1985 à 1994, c’est la charogne soi-disant libérale de Robert « le serin des Simard et des D’Errico » Bourassa (avec Gérald « grappes corpo-fascistes » Tremblay, actuel Maire de Montreal, comme Sinistre des Amis de l’Industrie à partir de 1989) qui était au pouvoir au Culbec et qui a liquidé à rabais la Société Nationale de l’Amiante au profit de la société Mazarin. Plus ça change, plus c’est pareil! Et dire qu’il y en a qui pensent que la corruption étatique ne se limite qu’à la Ville de Montreal! Misère… 5) Je suis contre la nationalisation (contrairement à Léo-Paul Lauzon) et la privatisation. Je n’ai pas besoin de vous expliquer pourquoi la nationalisation est inacceptable d’un point de vue anarchiste. De son côté, la privatisation est inacceptable, car il s’agit de l’action de transférer ou vendre (la plupart du temps à rabais, en plus!) une propriété illégitime de l’État à une entreprise privée, dont sa nouvelle propriété sera illégitime par conséquent. Je prône plutôt la désétatisation des propriétés et des services étatiques, i.e. la dépossession de l’État de sa propriété illégitime vers les contribuables et les travailleurs (plus légitime). Allez lire ce billet si vous voulez en savoir plus sur ce sujet. 6) Même d’un point de vue anarcho-capitaliste pro-profit, la rente politique, qui est la source principale de la fortune du Roi Labeaume, est un profit immoral. Voici l’extrait: Salaires des dirigeants L’avis de convocation de l’assemblée annuelle et spéciale des actionnaires de 1993 indique que les deux plus hauts gradés de Mazarin ont reçu un traitement annuel de 606 622$, dont 396 000$ en boni. Ces montants ne comprennent ni les avantages sociaux ni les gains réalisés et potentiels sur les fastueuses options d’achat d’actions qui excèdent largement ces salaires. Si on ajoute les gains sur ces options d’achat d’actions, on s’approche de la somme de 2 millions de dollars. Michel Cyr, le président du conseil d’administration, détenait au 31 mars 1993 des options d’achat et des droits de souscription sur 1 185 626 actions, lui assurant un gain potentiel frisant le million de dollars. Et cela ne comprend pas les gains éventuellement réalisés sur les options d’achat exercées au cours de l’exercice financier. Quant au président de Mazarin, Régis Labeaume, il a quitté l’entreprise une fois la privatisation terminée avec plus de 2.8 millions de dollars en poche afin de se recycler dans la co-génération, un autre domaine où le lobby gouvernemental joue un rôle majeur. Ne cherchons pas de midi à quatorze heures. Ces traitements royaux n’ont pu être versés que grâce aux revenus encaissés par Mazarin avec la privatisation de l’amiante. Il est bon de rappeler que le bénéfice net de Mazarin fut de 8.8 millions de dollars en 1993, alors que la société affichait une perte de 623 000$ l’année précédente. Ces fastueuses rémunérations provenant de fonds publics illustrent la redistribution des richesses apprêtée à la sauce libérale. Lisez le reste du chapitre maintenant! De plus, voici un article d’Hélène Baril, publié dans le journal Le Soleil du 2 septembre 1994: Privatisation dans l’amiante : un autre cadeau En privatisant les mines d’amiante, le gouvernement québécois a vendu pour 34 millions$ un actif qui vaut 80 millions$. Ce n’est donc pas étonnant que deux ans après, l’acheteur et celui qui a été écarté se disputent encore le butin devant les tribunaux. Un reportage publié dans le dernier numéro de Vie ouvrière soulève des questions sur cette privatisation qui a fait des millionnaires instantanés avec les actionnaires de Mazarin. « C’est un cas de privatisation encore plus scandaleux que le Mont-Sainte_Anne », a commenté le professeur Léo-Paul Lauzon qui a fait l’analyse comptable de la transaction. Une petite société minière inconnue, Mazarin, a acquis en 1992 l’actif de la Société nationale de l’amiante pour 34 millions$. De cette somme, seulement 2 millions$ ont été versés au comptant, le reste pouvant être payé à même les profits générés par les mines d’amiante. Dès la première année, soit en 1992, Mazarin a encaissé des profits de 10,9 millions$ des mines d’amiante de Thedford Mines. En supposant que les mines seront en activité pendant 10 ans, le professeur de comptabilité estime que la valeur actuelle des éléments d’actif acquis du gouvernement pour 34 millions$ est de 80 millions$. En achetant les activités minières, Mazarin a en outre hérité de 52,8 millions$ sous la forme de liquidités, recouvrement d’impôt, propriétés foncières et surplus de régime de retraite que le nouveau propriétaire peut vendre ou encaisser. Ce sont d’ailleurs les surplus des régimes de retraite évalués à 23,1 millions$ qui font actuellement l’objet d’une guérilla judiciaire entre Mazarin et Jean Dupéré, le président de la société en commandite qui gère les activités minières. M. Dupéré avait déposé une offre d’achat pour l’actif de la SNA et conteste devant les tribunaux la transaction conclue avec Mazarin. Des salaires faramineux Avant de mettre la main sur les mines d’amiante, en 1992, Mazarin générait un chiffre d’affaires annuel de 79 000 $ et avait réalisé une perte de 622 937$. Après la privatisation, son chiffre d’affaires est passé à 12,8 millions $ et son bénéfice net de la première année a été de 8,7 millions $. Cet argent a servi en grande partie à payer des salaires faramineux aux dirigeants de Mazarin. Son président Régis Labeaume, par exemple, a encaissé 2,8 millions $ pendant son bref passage à la direction de la compagnie, selon le calcul des journalistes de Vie ouvrière qui comprend son salaire et l’exercice d’options d’achat d’actions. Les deux autres dirigeant les mieux payés ont gagné 606 622 $ la même année. En comptant les options d’achat d’actions qu’ils détenaient, on arrive à un gain approchant les 2 millions $. « Ces traitements royaux, tout comme les gains exorbitants réalisés sur les options d’achat d’actions, n’ont pu être versés que grâce aux revenus encaissés par Mazarin avec la privatisation de l’amiante », constate le professeur Lauzon. Comparativement aux salaires des dirigeants de Mazarin, les 130 000 $ du président de la Société des alcools et les 286 000 $ du président d’Hydro-Québec ne font pas le poids, précise le document. Le ministre des Finances André Bourbeau a contesté hier les chiffres avancés par le professeur Lauzon et a répété que le gouvernement avait obtenu un bon prix pour sortir de l’industrie de l’amiante. « La transaction a servi au plus haut point les intérêts du Québec », a soutenu M. Bourbeau dans un communiqué. Selon lui, l’étude rendue publique hier fait le jeu de M. Jean Dupéré, qui conteste la transaction en cour, et peut être assimilée à une tentative de désinformation en pleine campagne électorale. J’espère maintenant que d’autres feront des recherches plus approfondies. Mais ne me dites plus jamais que Labeaume est grand entrepreneur, tabarnac! J’en ai marre de cette hypocrisie! AJOUT: Voici, en entier, l’article de François Bourque, ainsi que quelques notes personnelles: Les prospecteurs Francois Bourque, Le Soleil (Québec) Peut-être vous êtes-vous aussi posé la question : que diable le maire de Québec est-il allé faire dans le Nord avec Jean Charest, en ce début d’année électorale? Est-ce un renvoi d’ascenseur pour l’amphithéâtre ou un échange pour considérations futures? (note de David: retour d’ascenseur pour le Nouveau Câlissée ainsi que des considérations futures ET passées) M. Labeaume ne serait pas le premier maire de Québec à soigner ses relations avec un premier ministre. Le maire L’Allier fréquentait en son temps le salon de Jacques Parizeau, rue des Braves, et s’affichait pour la souveraineté du Québec. Cela n’a sans doute pas nui lorsqu’il s’est agi de convaincre le gouvernement du Parti québécois d’imposer les fusions municipales ou de participer à la relance du centre-ville. Pour un maire, de Québec ou d’ailleurs, ce n’est jamais un mauvais calcul d’être en bons termes avec le gouvernement. Quant à M. Charest, le mal-aimé, il est providentiel de pouvoir s’afficher ainsi avec le politicien le plus populaire au Québec. Une relation gagnant-gagnant, comme on dit en affaires. Sans parler de la complicité personnelle entre MM. Labeaume et Charest. Cela dit, on aurait tort de ne voir dans cette «mission» du Nord qu’un bas calcul politique du maire de Québec. Ce n’est d’ailleurs pas M. Charest mais M. Labeaume qui a proposé cette «mission» de prospection dans le Nord, à la suggestion de gens d’affaires de Québec. Personne ne sait vraiment à quoi va aboutir le Plan Nord. Pour être plus juste, il faudrait d’ailleurs parler d’une «vision Nord» plutôt que d’un véritable plan. Mais pour peu que le développement du Nord s’accélère, il y aura des occasions d’affaires. Si cela arrive ou lorsque cela arrivera, l’administration Labeaume ne veut pas regarder passer le train, d’où l’idée de cette mission qui vise à jeter des ponts avec le Nord. Les 24 entreprises de Québec retenues pour y participer n’ont pas de siège social dans le Nord, mais pourraient répondre aux besoins de trois grands «donneurs d’ouvrage» (note de David: ceci est une expression consacrée par la Congrégation des Patroneux du Culbec: comme si le travail était une aumône charitable accordée par les généreux patroneux! Misère…) visités lors de la mission : Hydro-Québec, Chantier Chibougamau et mine Éléonore. On comprend que Ville veut aussi se positionner dans l’éventualité où des entreprises étrangères intéressées par le Plan Nord voudraient installer un siège social au Québec. L’intérêt de la Ville pour le Nord ne tient pas seulement à la proximité géographique de Québec et au potentiel de ses entreprises. Il tient aussi au parcours personnel du maire Labeaume qui est né au Lac-Saint-Jean, a grandi sur la Côte-Nord, et a fait fortune avec les mines. L’histoire est connue, mais il n’est pas inutile de la rappeler, car des adversaires politiques entretiennent les rumeurs sur la «moralité» de cette fortune. Nous sommes en 1985. Régis Labeaume, alors attaché politique au cabinet du ministre des Communications Jean-­François Bertrand, prépare sa sortie. Le hasard (note de David: ce n’est pas un hasard) le met en contact avec un homme d’affaires qui veut fonder une compagnie minière pour faire de la prospection. M. Labeaume n’y connaît rien aux mines, mais a la réputation d’apprendre vite. Il devient donc président de Mazarin, qui déterre quelques années plus tard un gisement de graphite à Fermont. Les contrats pour l’exploitation sont signés lorsque, à deux mois du chantier, le marché du graphite s’effondre, inondé par le minerai chinois. Mazarin abandonne son projet et vit des heures sombres jusqu’à ce que le gouvernement libéral mette en vente la Société nationale de l’amiante. Mazarin l’achète en 1992 pour une fraction de sa valeur réelle et finance l’achat à même les surplus des régimes de retraite des employés. Autre temps, autres moeurs… (note de David: ce paragraphe est tendancieux, sa compagnie n’a pas réellement pillé l’argent des pensions, contrairement à plusieurs grandes entreprises présentement) Lorsque Régis Labeaume revend ses parts en 1993, il est millionnaire. Régis Labeaume n’a pas fait fortune dans le Nord. Il doit cette fortune à une décision du gouvernement libéral de l’époque. Amusante coïncidence (note de David: ce n’est pas une coïncidence, rappelons que Jean De La Charogne va subventionner grassement son nouveau Câlissée) de le voir aujourd’hui repartir prospecter le Nord aux côtés d’un autre gouvernement libéral.
Posted on: Sat, 02 Nov 2013 05:32:21 +0000

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