Agroécologie, alternative durable pour Haïti Je reste convaincu - TopicsExpress



          

Agroécologie, alternative durable pour Haïti Je reste convaincu que l’agro-écologie est possible en Haïti; Haiti a plus à gagner qu’à perdre dans ce type d’agriculture. Je défends l’Agroécologie comme alternative à l’agriculture de pesticides. Aujourd’hui, il faut entamer le virage de cap vers l’agro-écologie basée sur l’intensification des écosystèmes (avec de grandes bénéfices sociales et économiques) pour l’agriculture mondiale: il faut faire le changement de pratiques agricoles…car au delà, de la productivité du travail, de la productivité du capital, qui étaient les objectifs du 20e siècle pour la performance de l’agriculture…cela ne tient pas prenant en compte de la réalité des choses d’aujourd’hui, on va devoir donc chercher maintenant la meilleure efficience vis-à-vis des ressources naturelles : voila le cahier de charge mondial…un nouveau type d’agriculture qui est en train de se diffuser partout dans le monde. Haïti doit emboiter le pas et sa spécificité est un atout majeur, très peu d’effort pour rentrer dans ce mouvement agricole alternatif mondial. Oui, l’agro-écologie est adapté pour Haïti, d’ailleurs l’usage de l’engrais chimique est très peu répandu, heureusement, à cause de son cout exorbitant pour le paysan haïtien…donc dans notre retard accumulé se retrouve coïncidé les bénéfices d’application de l’agro-écologie si l’on décide de se lancer dans cette nouvelle forme d’agriculture durable et bénéfique du point de vu social et économique, sanitaire. On s’introduit alors dans l’utilisation extrêmement minimale de l’énergie fossile en s’adonnant aux pratiques agricoles valorisant davantage les énergies renouvelables : ex labourage à traction animale, énergie solaire, éolienne, etc. L’agro-écologie connait tellement de succès dans bon nombre de pays comme le Mali, Cuba, Nort-Est de l’Inde, etc. que depuis tantôt 6 mois les pays européens notamment La France (première puissance agricole d’Europe) discutent cette semaine, réfléchissent sur la façon de convertir son agriculture industrielle intensive, faire le virage historique vers l’agro-écologie : d’ailleurs cela a fait beaucoup de bruit quand la FAO, par la voix de son porte parole à l’ONU, reconnait sous la tribune en 2011, l’échec des recettes anciennes des pratiques agricoles industrielles et plaide pour l’agro-écologie. Dans l’agro-écologie, on ne tue pas les insectes qui nuisent…mais on apprend à faire la cohabitation en les neutralisant par des traitements phytosanitaires et la lutte biologique : ex la coccinelle retrouvée généralement dans les champs de céréales (maïs, etc) mange les insectes ravageurs qui pourraient détruire les récoltes. Donc, on se passe des insecticides, des pesticides (tuant les insectes ravageurs) mais, par une pluie, vont polluer la nappe phréatique, les sources d’eau douce dont nous utilisons. Et la facture de la dépollution est très salée. On va faire les frais par le paiement des taxes. Voici un extrait des arguments de Marc Dufumier, ing agronome français, je suis un GRAND défenseur de l’agro-écologie dans l’émission a large écoute mondiale : C’est pas du vent en juin dernier Ca ne vous a pas échapper, en 2013, l’agriculture mondiale reste incapable de nourrir tout le monde …commençons par réduire le gaspillage alimentaire…c’est vrai car 1/3 de ce qui est produit mondialement n’est pas consommé..mais la raréfaction des ressources, la disparition de la biodiversité, l’érosion des sols et le changement climatique…nous obligent à inventer de nouveaux modèles agricoles et l’agro-écologie en fait partie basée sur l’intensification des écosystèmes et ne cesse de prendre de l’ampleur sur tous les continents. Donc l’agro-écologie pourra t’elle relever le défi quand nous serons 9 milliards en 2050? Olivier de Shutter Moi, à l’instar de Marc Dufumier, ing agronome français, je suis un GRAND défenseur de l’agro-écologie…déjà comme discipline scientifique ( agro-éco-logie..loqique)..ce que l’agronomie n’aura jamais du cesser d’être a savoir que l’objet de travail des agriculteurs ne n’est pas séparément le sol, le troupeau, la plante…mais plutôt à chaque fois des agro-écosystèmes extrêmement complexes et chaque technique agricole a un impact bien plus important que le travail du sol sur le sol, un vaccin sur l’animal et les traitements phytosanitaires sur la plante…c’est bien l’ensemble de l’écosystème qui réagit à toute intervention humaine Le mot intensif fait peur…car on pense que cela veut dire toxique et pourrir…c’est plutôt faire un usage intensif de l’énergie solaire pour la transformer en énergie alimentaire…et les plantes savent bien faire cela par la photosynthèse. Honnêtement, faire un usage intensif de l’énergie naturelle renouvelable qu’est le soleil..je trouve rien a redire..bien au contraire… allez-y…cela veut dire que tous les rayons du soleil, au lieu de tomber sur le sol, tombent plutôt sur les feuilles, feuilles capables de pratiquer donc cette photosynthèse…fabriquer de l’énergie alimentaire..c’est fabriquer du sucre, de l’amidon, des huiles, des hydrates de carbones…Ou la plante trouve cette hydrate de carbone? Dan le gaz carbonique dans l’air..il y a trop de gaz carbonique dans l’air (un gaz a effet de serre)..dire aux agriculteurs allez y, prenez ce gaz carbonique…la plante va en prendre le carbone, relâcher l’oxygène et elle va nous fabriquer du sucre, de l’amidon, des huiles, des pailles et même peut être plus tard de l’humus dans le sol..donc moi j’ai envie de dire un usage intensif (ce qui est pléthorique)…allez y sans retenue. Fabriquer des protéines….On a absolument besoin des protéines dans le sang, les muscles, etc. c’est rajouter de l’azote a ces hydrates de carbones….Ha je dois dire attention..c’st extrêmement coûteux en énergie fossile…quand vous fertilisez en azote un blé en fait vous mettez souvent un engrais azoté de synthèse qui a été tres exigeant lors de sa production en énergie fossile..la, il faut être le plus économe possible en énergie fossile…et se passer de l’engrais azoté de synthèse. Et il y a des plantes qu’on dit de la famille des légumineuses (haricot, trèfles, arachides, le soja, pois bombara, pois d’angol, etc.) bref…des plantes de la faille des légumineuses qui sont capables de mettre de l’azote sur les hydrates de carbones pour fabriquer des protéines par la voie biologique…et ce sont des microbes qui les aident a faire ca…alors, cela se fait naturellement. Et en plus une fois récoltée la plante en question, il reste dans le sol des résidus azotés sous la forme organique qui peuvent servir a la fertilisation de la culture qui va suivre l’année suivante dans la rotation…donc faire un suage intensif des ressources naturelles renouvelables et il ya 79% d’azote dans l’air…donc, il n’y a pas pénurie Il y a peut être pour les éléments minéraux…notamment on s’inquiète pour le phosphore, le phosphate…il y a certains experts qui nous disent d’ici 4 à 5 décennies..les mines de phosphates il va leur arriver ce qui va nous arriver avec le pétrole..ca va devenir plus dur plus coûteux a exploiter, explorer..la il faut être tres prudent…donc tous les résidus tous les effluents d’élevage riches en phosphates..il va falloir les recycler, ca s’appelle on verra fabriquer du fumier, du compost. ces genres de choses…trouver du phosphore ailleurs que dans les mines de phosphates…ca peut être fans le sous sol..on a des arbres avec des racines profondes qui sont capables d’aller du phosphore dans le sous sol et le mettent dans leur feuilles et quand les feuilles tombent à terre ..cela fertilise la couche arable…et puis ensuite on sait qu’il y a du phosphore considéré comme non assimilable dans la couche arable…sachez qu’il y des champignons qu’on qualifie de mycorhyziens, capables d’intercepter ce phosphore non assimilable et de le refiler à la plante…donc l’agro-écologie ca va être moderne! Le principe c’est d’utiliser cette puissance naturelle qu’est l’écosystème. L‘idée c’est une agriculture alternative à double performance à savoir économique et écologique….Il faut produire plus de bien être, et éviter ce que les économistes appellent vulgairement les externalités négatives ie tous les couts cachés…le lait ne coute pas cher mais nous coute cher en réalité...car on paie des impôts pour retirer des algues vertes sur les littorales, pour épurer les eaux…ce sont des couts qui ne sont pas comptabiliser dans le prix du lait tel qu’il est apparait sur les rayons du super marché…or on les paie par ailleurs…donc il faut arriver à produire la maximum de bien être…c’est l’alimentation saine, services environnementaux, le beau paysage…et c’est l’absence de toutes ces pollutions en particulier ce qui peut être très grave celles occasionnées par des produits en cides ….des pesticides pour les quelles on peut craindre l’exposition des jeunes depuis in tero même à l’âge de puberté…même l’exposition prolongée même à faible dose à ces molécules en cides pourraient se traduire en une espérance de vie en bonne santé moindre que celle que connait ma génération. Donc c’est la remise en cause plus question de 60 as politiques agricoles…une agriculture industrielle..on a tjrs demandé aux agriculteurs pour être compétitif sur le marché..il faut accroitre la productivité du travail en réduisant les couts de production..Or on a oublié dans les couts de production, il y a beaucoup de couts cachés…et même parfois les agriculteurs s’en rendent comptent…quand il font la comptabilité de ;leur exploitation…figurez vous..quand il ya 2 vaux qui meurent au cours de l’année..ils ont l’habitude de mettre ca comme une perte..quand leur taux d’humus dans le sol diminue…ils n’ont jamais mis comme perte la diminution du taux d’humus…or c’est quand même davantage d’érosions de sols et autres…quand les abeilles disparaissent soit du fait des pesticides soit de la trop faible biodiversité…on ne trouve plus sur d’1 hectare le pollen en quantité suffisante…cette disparition des abeilles n’est pas comptabilisé dans le cout de nos légumes…or c’est un vrai cout pour la société...et donc c’est une toute autre façon de concevoir effectivement les avantages, les bénéfices et les inconvénients de l’agriculture et l’agriculture industrielle n’a misé que sur l’abaissement des couts monétaires, des couts strictement monétaires…et c’est malheureusement ce qui nous coutent tres cher aujourd’hui. Pour inciter les agriculteurs, affaire de donner un crédit carbone..je suis sceptique…a mon avis, concrètement, c’est un peu refuser un certaine fiscalité écologique…il faudrait pouvoir financer positivement les choses vertueuses…ca devrait être fait quand même..par exemple..vous mettez des légumineuses dans vos rotations..et vous permettez la sauvegarde des abeilles, on vous rémunère, on vous paie…c a ce serait quelque choses positive…et parallèlement, on vous taxe sur les engrais azotés de synthèse..ca va devenir trop couteux…et du coup vous aurez intérêt plutôt à fertiliser par la voie biologique que avec du gaz de fossile. youtube/watch?v=eqD5z3ti74g&feature=youtu.be
Posted on: Sun, 07 Jul 2013 19:40:54 +0000

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