Des réflexions intéressantes... mais avouons que ça sadresse surtout à la gauche ou aux personnes qui sintéressent à la définition moderne du mot fascisme. Voici deux des réflexions que je fais ressortir... - « S’il existe encore, le peuple de gauche est manifestement atteint d’un triste syndrome qui limite sa résistance aux affects fascistes : une complète incapacité à se réjouir des quelques victoires qu’il a remportées [...] Mais aucune ne le réjouit, toutes lui semblent insuffisantes, dérisoires, pire : illusoires.» Trop vrai et très mauvais: les auteurs donnent plusieurs exemples et nomment comment ce négativisme est un obstacle. - « Le conspirationnisme que le réseau international donne nouvellement à voir n’est pas neuf, mais il est toujours aussi inepte. Notamment parce qu’il ajoute à notre sentiment d’impuissance, en postulant qu’on est toujours trop en retard par rapport à de plus malines intentions. Aucun train ne serait donc bon à prendre, parce que d’emblée piégé, aucune lutte valable, parce que bientôt tuée dans l’œuf ? » En effet, la grille danalyse conspirationniste est presque toujours antithèse à tout espoir de pouvoir populaire ou à tout espoir tout court. Comme dautres lont dit avant moi, entre lidéal fantasmagorique (« gérants destrade »), déconnecté du monde réel pluraliste et confondant, et laction réelle imparfaite, il vaut mieux choisir de faire avancer la réalité même si ce sera nécessairement plein de déceptions, daccidents et même de trahisons. Menfin, le texte ici parle surtout de comment combattre le proto-fascisme en soi-même.
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 22:22:44 +0000
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