Dossier FDLR : Pico Mwepu impute la responsabilité à la communauté internationale! Jeudi, 26 Septembre 2013 09:50 0 Commentaires Envoyer *La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo intéresse au plus haut point le Député National Pico Mwepu Kanyanta qui ne cesse de proposer des pistes de solution pour la recherche de la paix. Pas plus tard qu’hier, mercredi 25 septembre, lors d’une interview accordé à La Prospérité, l’élu de Malemba Nkulu a expliqué l’historique de l’opérationnalisation des FDLR dans l’Est de la RDC. Sans désemparer, il a accusé la communauté internationale pour avoir exporté le problème de FDLR en RDC. «C’est la communauté internationale qui a exporté ce problème de FDLR dans notre pays. En 1994, à la demande du Premier Ministre Français de l’époque et de l’ONU, la communauté internationale a demandé à la RDC d’ouvrir ses frontières pour permettre à l’armée régulière rwandaise et service régalien de traverser la frontière avec tous ce qui avait comme problème au Rwanda à cette époque. Notamment le nébuleux problème de génocide », a-t-il expliqué. A en croire ce parlementaire, au jour d’aujourd’hui, la communauté Internationale abandonne cette question à la seule initiative des congolais. Comme d’habitude, d’ailleurs, l’homme a proposé quelques pistes de solution pour résoudre, une bonne fois, ce problème de FDLR. Ce n’est que le responsable de cette situation qui peut s’investir pour que les solutions soient trouvées. «Pour trouver des solutions à ce problème, il faut engendrer un processus de paix. Et ce processus doit venir du Président rwandais, Paul Kagame. Il doit accepter de dialoguer avec tous ses frères et trouver des solutions à leurs problèmes », a-t-il argué. Pour lui, quand on est Président de la République, on doit faire preuve d’écoute et éviter d’avoir des ennemis, car on est chef de toute une nation. En ce qui concerne la tâche de la RDC, Pico Mwepu pense que les forces armées doivent continuer à bouter dehors tous les rebelles. Concernant la rumeur qui soutient l’hypothèse selon laquelle le gouvernement aurait cédé aux exigences de M23 en délogeant les FDLR, ce cadre de la majorité présidentielle, a éclairé la lanterne des populations. «Dans notre pays, nous avons cherché à déloger les FDLR, pas parce que le M23 l’a demandé, mais plutôt parce que le Gouvernement est en train de faire son travail, en assurant la sécurité de nos populations », souligne-t-il. Par ailleurs, il a profité de cette occasion pour condamner les attaques de la Ministre des Affaires Etrangères Rwandaise qu’il juge mal placées et irresponsables. « Aujourd’hui quand on essaie d’aborder ce problème, c’est Mushikiwabo qui va critiquer avec tous les mots du monde et nous traiter de tout et de rien». Fonds de commerce A l’entendre, Pico Mwepu pense que tant que cette insécurité continuera, les autorités rwandaises continueront à piller illicitement les ressources naturelles de la RDC. «Cette histoire de FDLR est devenue comme un fonds de commerce pour les autorités rwandaises et on ne comprend rien sur ça», a-t-il déclaré. Et de poursuivre que c’est le Rwanda qui s’oppose à toute initiative de pacification de l’Est de la RD. Congo. «Chaque fois que le gouvernement veut intervenir, il y a des rebellions qui surgissent pour empêcher que la RDC retrouve la paix. C’est le Rwanda qui est le vecteur de l’insécurité en RDC. Il y a eu la naissance du CNDP avec Nkunda, FDLR, RCD, et même le M23. Pour cette fois, soutient-il, il n’y aura pas d’intégration, parce qu’à chaque fois qu’on a essayé, le problème demeure inchangé. «Après l’intégration, ces rebelles refusent d’être déployés dans tous les coins du pays. Ils préfèrent rester dans l’Est pour continuer à malmener les populations et piller les richesses. C’est Kagame qui est derrière tout et c’est lui qui empêche la sécurisation de l’Est de la RDC. C’est le Rwanda qui doit engager les négociations avec les rebelles rwandais qui opèrent en RDC. Nous remercions et félicitons nos forces armées et celles de la Monusco pour le combat qu’il mène au front. Si toutes ces rebellions cessent, c’est alors qu’on peut espérer une paix durable », a-t-il conclu
Posted on: Thu, 26 Sep 2013 12:21:48 +0000
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