J’ai travaillé à l’hôtel au room service de 7h à 16h, en sortant j’ai invité ma collègue Lyne à boire un coup a la maison… la maison…, on va dire la chambre, car je partage une maison avec 2 anglais et un français, nous avons chacun nos chambres et nous partageons la cuisine, la salle de bain et les toilettes. Ils sont aussi bordelliques que moi, ça nous a valu un avertissement du proprio qui s est retrouvé les pieds collés au sol de la cuisine que nous ne nettoyions jamais… nous étions en fin de journée, je suis passée au marchand d’alcool pour acheter une petite bouteille de Bacardy qu’il te file dans un sac en papier comme dans les films américains. Nous avons commencé a siroter notre rhum coca et nous avons beaucoup ri.. il devait être 18h et Lyne devait rentrer chez elle car elle avait des enfants à s’occuper, elle habitait a Tooting bec, juste a 3 stations de métros de chez moi. J’ai décidé de prolonger la soirée auprès de mes potes qui habitent entre Lyne et moi. Avant d’aller voir mes potes, je suis prise d’une grosse fringale, alors je me rends au Kebab shop que tient mon ancien proprio Stavros le grec. Il y a quelques personnes et je dois faire la queue, j’ai envie d’un Donner Kebab, puis soudainement, je ne me sens pas bien, j’ai trop bu, j’ai la tête qui tourne et j’ai envie de vomir. Je demande à Stavros si je peux aller aux toilettes, vu que j’habitais juste au dessus du magasin et que je devais passer par le magasin pour rejoindre ma chambre, je connais le chemin. Stavros me sous louait une chambre ou il n y avait rien , seulement un matelas a même le sol, mais c était pas trop cher, car il louait illégalement, ces pièces ne lui appartenaient pas et étaient en instance de travaux. Il louait à 2 autres étudiants, un japonais et une turque. Stavros me dit de faire comme chez moi, je monte l’escalier et je me sens vraiment mal, je vais vomir, j’arrive juste face a la pièce qui nous servait de cuisine (sans réfrigérateur, juste un lavabo, une table, un banc et 3 chaises), je n’ai pas le temps d’atteindre les toilettes, je vomis toutes mes tripes dans le lavabo, j’ai la tête qui tourne, tout clignote autour de moi, je sens Stavros qui me prend par les épaules et m’allonge sur le banc près de la fenêtre… j’ai les yeux ouverts fixes, j’ai les oreilles qui bourdonnent… j’entend le bruit d’un élastique qui claque et ça me rappelle quelquechose déjà entendu mais je ne vois pas quoi, puis, Stavros s’allonge sur moi et commence à me pénétrer, à me violer donc…le salaud, le profiteur, je ferme les yeux, je n’ai pas la force de me débattre, j’ai peur, je me dis qu’il pourrait me tuer quand il aura terminé…j’ai les yeux fermés mais je vois la scène du plafond. Je vois Stavros qui est sur moi en faisant des va et viens, et moi je ne bouge pas, je fais l’évanouie. J’ai ressenti un glaçon en forme de pointe qui me pénétrait et je me suis étonnée de cette sensation de « glacé », je ne pensais pas que se faire violer ferait si froid. Il finit sa besogne en 5 mn, part et me laisse sur le banc… je me dis que ça y est , je fais partie des jeunes filles qui ont subi un viol, qu’ est ce que je dois faire ?!... je prends quelques minutes pour me remettre l’esprit en ordre, Stavros m’avait rhabillé. Je vois un préservatif dans la poubelle, il est plein, le bruit de l élastique qui claque devait être celui du préservatif, alors je suis déjà rassurée à cause du sida qui traine autour de nous et auquel je fais attention. Je me relève, me lave la bouche et je redescends. Je passe devant les clients, les vendeurs et surement Stavros mais je ne regarde que le sol, je ne dis au revoir à personne et je rentre chez moi. Je prends une douche et me brosse les dents et je file au lit. Le lendemain, je repars au boulot et je fais comme si rien ne s’était passé.
Posted on: Thu, 20 Jun 2013 08:12:19 +0000
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