LÉGENDES ET COUTUMES SÉNÉGALAISES CAHIERS DE YORO - TopicsExpress



          

LÉGENDES ET COUTUMES SÉNÉGALAISES CAHIERS DE YORO DYAO legende ndyadyane nDyâye, et de la fondation de lempire Dyolof. -« Vers lan 1200, parut à nos a ncê tres sé n égalais, au bord de notre fl euve, le « Sénégal, un vénéra ble r clig ieux musulman du nom de Bouba kar -ebn-Am a r , 1 appe lé aus3i AbottDa/da!f. Ce ma ra bout a uq ue l lu. trad ition a ttribue [dê tre] « lauteur de lintroduc tion e t le prêc he ul primitif de lI s lam da ns nos co ntrées « es t auss i, daprès e lle, descendant direc t de so n h omonyme 2 Bo uba ka r-ebn « Ama r, r eli é a u prophète \f ouhlmed , pJ.r une p:l renté, non trop éloig née , de « consanguinité. « Il ,iut de la Mecq ue, dit la trad ition (du Ma roc, p e ut- ê tre), avec une fa mille « très nombre use e t dimmen ses richesses en o r , chevaux a rabes, chameaux, c( vè Lements en soie d orés en différe ntes faço ns e t [vê teme nts] ordinaires. Il sétablit cc avec sa tente en or, entourée dun grand nombres de. [tentes] e n la iné, dans un « endroit appelé depuis Brane -ou-go u!jar, en -ouolof Emne le r,.oid, ces t-il-dire cc le saint, à cause quun parent de lApô tre de Dieu lavait habité. » Ce lieu se lrouve,cntre le village a ctuel de Brane (Brenn) ct l é tang de Wê13 • Brane-ou-Gou yar et ses environs , sur une vaste é tendue , cons tituent, à ca use du séjollr quy fit Bo ubakar- l interdite à BOllboku), expression all égorique qui co uvre le pere et la fille d•ùil.i >. ,. saintelé préémin enle 1 ». ~Ial\i\m rer.ut le surn om de E 71Io1l1 Bnnina. la mèTe deS ,; .. deux fill es , sous lequ el elle est en gé néral co nnu e dans les trad itions des Ouolofs . . - --~ _ De Haram Boubnka r so rtit la famille 111 :lI e noble du Ouùlo, dite de rlrom Bokor. Lahlia fut ~ té ril e. Boubakar-eb n-Amar fit un long séjo ur il Brane•o u-G ouyar. au milieu des Ou/ad Ri;;;; 2 qui hab itaient all)rs ce lle par lie dLt Sahara que le Sénégal limite au Sud , avec leu r nombreu x Z /! /If1gfl (tribillai res ou be r bères) : il ne tarda pas à devenir lobj e t d une grande \-e nération de la pilll d e~ la ures e t des noirs qui peu plaient les deux rives du Sénégal. De là, le sni nt homme se rendil C( dans pl usieurs pnys « loin de sa rés id ence , ense i nant el prècha nl lIslam chez les noirs, en ce Il moment id olillres n . • Pendant un de se~ yoyages , il co nv ertit le L lm-Tôro A bj((l1l1~ alo rs Empereur dun vaste territ oi re co mpren anlle Fouta Tùrl le Gadyaga, le I\améra, le Guidimakha et le Dya\\•ara . . Le Lam-T Jro lu i donn a en mariage sa nlle Fntilllfi/O S a/ qui le rendit père dun homme dont le so uven ir vina longlem ps en Senégambi e. Cet 10mme, nommé Ahmadou, fut appelé ensu ite lYduad!/roIP . d!jâ!j~, nom sous lequ el il r égna -14 ans .1~I~-I ~.iIi ) Sli r le grand Emp ire qui fut form é, comme nous le verron s, des royaum es de OuiLlo, Cayor, Baol, 0.10101, Sine, Sàloum et d une province du f ou ta yoisi ne du OuiLlo et i1pp elée auj ourdhui le Dimar. La domination de Ndyadyane :\dyù:e séle ndit par le Sud , ju sque sur le Bambouk. . Les deux fam illes royales Loggar , du Ouùlo, et . 1I ollI O I/~ du Cayor e t du Bao l, dans lesquell es les d roi l nu lommClndrment::e Irü n::melt ent par filialion uterin e. sont égal ement issues de Boubnkar-eb n- ,\m ar. Ces illIes se nommai ent Fâdoum{/ • Youme?!ga et Ft(lgJlo )owne!jgo . ~FatlQym a Youm eYfa épousa en premières noces le prin ce peul 1> >11(1, :\rdo des Peuls Ùù od~lb é ., et qui possédait un ya,le doma ine nommé Salgouf dans ce lte région aujourdhui dése rte qui sé pare le Ouido du Dyolof e t qui é tait alo rs très peuplée de Peuls el de Ouolo•fs . De celle union naquit un e nlle, Tako Sa/gour qui est la souche de la famille 1/I,;lIe :I ouyoye . , En seco nd es nuces , Fado umn Youme yg,t épousa B((1I.•(I. lr ère ut ér in de ;idyad yan e, à qui il s uccéda sur le trùne du Ouùlo, et qui fut le premi er 50u yera in de ce pays il porler le titre de Brùk. Elle en eut une lil le, D [J,:/IP .11bod!r . qui fut une de~ so uches de la famille mène Loggar, dll Ouùlo, e t deux nI:;, Tlal.-o -J11){/l• et Amodoll iàdou1J!o, qu i fur ent tous deux Bruk ap,r0s la mort de leu r p0re . Amadou Fad ouma éta nt mort sa ns enfa nts. les Braks fure nt pri s, par la suite, parmi les d e s
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 23:44:51 +0000

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