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M23 Congo Kinshasa Makenga sultani, joseph Kabila, Informations ONU : FARDC-FDLR Mariées Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire. Congo Govt soldiers (FARDC) smoking marijuana at the Batlefield Le rapport intermédiaire du groupe d’experts de l’ONU sur la situation en République démocratique du Congo a été divulgué ce week-end. Dans ce rapport plus contrasté que le précédent, l’ONU révèle que l’armée régulière (FARDC) “collabore” avec le groupe armé des FDLR et que le soutien du Rwanda au M23 n’est désormais plus que “limité“ ; tandis que le groupe d’experts de l’ONU note qu’il ne dispose à ce jour “d’aucune indication de soutien de l’Ouganda aux rebelles“ Ce nouveau rapport 2013 du groupe d’expert était donc très attendu, tant par Kigali que par Kampala et l’ensemble de la Communauté Internationale. Ce dimanche, le rapport préliminaire était opportunément disponible sur internet. Il est plus nuancé et contrasté que le précédent, notamment sur l’implication du Gouvernement congolais dans la coopération avec les FDLR. Ceci signifie, tout simplement, que le Gouvernement de Kinshasa, en affichant publiquement sa liaison, longtemps cachée, avec les FDLR, n’a plus de raisons de dissimuler son ambition de renverser le Gouvernement de Kigali, juste au moment où le Rwanda réduirait considérablemen t son aide au M23 selon le récent rapport des experts de l’ONU… Il est, en effet, facile de constater que depuis que le M23 a pris le contrôle de la zone le long de la frontière avec le Rwanda, dans le territoire de Rutshuru, les FDLR ont concentré leurs troupes dans les zones adjacentes aux territoires contrôlés par M23 (alors que ces zones sont réputées être sous le contrôle des troupes gouvernementale s qui, à elles seules, comptent environs 140 milles hommes). Rappelons, ici, que les FDLR ont mené, à partir de ces positions, trois attaques sur le sol rwandais à la fin 2012 et mi-2013 du fait que le M23 ne saurait surveiller chaque centimètre carré de l’espace sous son administration. A ce propos, l’actuel rapport dit : « Les Officiers FDLR, ont informé le Groupe d’experts de l’ONU, que l’objectif de ces attaques sur le sol rwandais, était de montrer que les FDLR avaient encore une capacité de nuisance non négligeable. Les mêmes sources ont déclaré que les incursions au Rwanda ont remonté le moral des troupes des FDLR, et ont encouragé leurs dirigeants à planifier d’autres attentats dans le futur ». Pour ce qui concerne la connivence avérée entre les FARDC et les FDLR, ledit rapport continue en ces termes : « Face à l’évolution rapide de la rébellion du M23 en 2012, les FARDC avaient d’abord respecté un accord tacite de non-agression avec les FDLR. Cependant, la mauvaise situation sécuritaire à l’Est de la RDC, culminant avec la chute de Goma le 20 Novembre 2013, a renforcé la collaboration entre certaines unités des FARDC et les FDLR dans les zones de proximité avec le territoire contrôlé par M23. Le Groupe des experts a établi qu’il y avait une collaboration au niveau local entre les FARDC et les FDLR, et continue d’étudier l’implication de la hiérarchie des FARDC dans une telle collaboration. Le Groupe a envoyé une lettre le 12 Juin 2013 au gouvernement de la RDC pour demander des éclaircissement s sur ce support et est en attente d’une réponse ». Signalons, ici, que l’accord de non-agression entre les FARDC et les FDLR, ne pouvait être signé en 2012, car : primo, leur alliance ne s’est jamais interrompue depuis le 1e Mai 2000, lorsqu’à l’issue d’un long séjour de ces GENOCIDAIRES dans la base militaire congolaise de Kamina, un ministre Congolais annonça solennellement la naissance des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) sur la voie des ondes de toutes les grandes radios du monde; secundo, lors de l’opération FARDC de 2003 baptisée « Bima » (signifiant OUST ! RETOURNEZ CHEZ-VOUS AU RWANDA) au cours de laquelle des documents confidentiels trouvés sur les lieux où les FARDC avaient été surpris et défaits par les troupes du RCD qui refusaient d’être déployés loin du Kivu, dans lesquels les FDLR avaient été qualifiées, par les gouvernementaux , de «Forces amies» qui devaient se joindre aux troupes FARDC en provenance de Kisangani et qui progressaient vers Walikale pour porter secours à leurs collègues mis en mal à Kanyabayonga, Kirumba et Kaïna sur l’axe Goma-Butembo ; tertio, les massacres de Gatumba, perpétrés en 2004 par la coalition FARDC-FDLR-MAIM AI- FNL PALIPEHUTU, revendiqué sur la radio BBC, par un certain Pasteur HABIMANA, alors porte-parole du FNL-PALIPEHUTU qui avait dit que « leur coalition avait agi pour anticiper l’attaque imminente du Territoire congolais qui se préparait dans ce camp de réfugiés » où vivaient en majorité des enfants et des femmes (cfr photos des victimes). Ce n’est donc pas la menace de la prise de la ville de Goma en novembre 2012 qui avait rapproché les FARDC des FDLR, ce qu’on peut affirmer tout au moins, c’est que celle-ci avait raffermi leurs liens séculaires (relatifs au renversement du Régime au pouvoir à Kigali depuis 1994). A ce sujet, le rapport actuel du groupe des experts de l’ONU abonde en illustrations : « Le Groupe des experts de l’ONU a interrogé 10 soldats des FARDC à Tongo, au Nord-Kivu, qui ont déclaré que les FARDC et les FDLR se réunissent régulièrement et échangent des informations d’ordre opérationnelles . Ces mêmes sources ont déclaré que les soldats des FARDC fournissent des munitions aux FDLR. Le colonel Faida, Fidel Kamulete, commandant du 2e bataillon FARDC du 601ème Régiment basé à Tongo, a nié une telle collaboration, mais a déclaré au Groupe que les FARDC et les FDLR ne se battent pas entre eux. Les Officiers des FDLR et un collaborateur des FDLR ont informé le Groupe que «le colonel» Jean-Baptiste Gakwerere aka Esdras Kaleb, qui commande les FDLR déployés dans Tongo est en charge de la coordination entre les FDLR et les officiers des FARDC dans la zone ». En sus : « Quatre anciens soldats des FDLR de Tongo et Bambo ont confirmé au Groupe que les soldats des FARDC avaient transféré des munitions aux FDLR, avec l’instruction qu’elles devaient être utilisées contre le M23. En Janvier 2013, deux anciens soldats des FDLR ont assisté à des réunions tenues entre les FARDC et les FDLR dans la région de Tongo, au cours desquelles ils ont échangé des informations dans le cadre des opérations. Un des soldats FDLR a dit au groupe qu’il avait vu des munitions transférées des FARDC aux FDLR lors d’une de ces réunions, tandis que le second a vu un officier des FARDC donner des caisses de munitions de mitraillettes aux rebelles. Entre Janvier et Avril 2013, un ancien soldat des FDLR a vu quatre transferts de munitions distinctes par les FARDC basé à Bambo aux FDLR. Alors qu’en Février, un autre ancien soldat des FDLR a vu également à Bambo, des FARDC donner des munitions aux FDLR ». Les observateurs avertis de la scène politique de la Région des Grands-Lacs se posent la questions de savoir, à qui précisément le Président OBAMA faisait allusion dans son discours de Dar es Salam en demandant aux pays de ladite Région de cesser tout appui aux groupes armés oeuvrant l’Est de la RDCongo.
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 17:18:06 +0000

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