MANUEL (VALLS) a dit à CECILE (DUFLOT) que ses amis, c’était - TopicsExpress



          

MANUEL (VALLS) a dit à CECILE (DUFLOT) que ses amis, c’était racaille & Cie… ================================================ Le véritable portrait du gouvernement qui dirige la FRANCE........... Et on va être surpris que le monde entier en ri ! -------------------------------------------------------------------------------- Cette lettre mérite quelques minutes de votre temps. ****************************************************** Mes chers grands-parents, Pardonnez-moi de ne pas vous avoir donné de mes nouvelles depuis la rentrée, mais en plus de mon travail normal, j’ai été nommée déléguée de la classe, ce qui me prend beaucoup de temps. Ce lycée Papillon est décidément un monde de oufs. Vous vous rappelez qu’avant les vacances le bruit courait que M. Edam allait être muté ou mis à la retraite tellement il y avait de plaintes contre lui : les élèves, les parents, les professeurs, les agents techniques… Eh bien, pas du tout, il reste proviseur, et on m’a assuré qu’il était encore là pour quatre ans. Il y a maintenant six semaines que les cours ont repris. Au début, tout allait bien. C’est qu’à la fin du dernier trimestre, quand M. Edam avait exclu la petite Delphine Batho parce qu’elle avait dit que les repas de la cantine étaient « dégueulasses », on avait tous eu peur : « Ce n’est qu’un premier exemple », avait-il déclaré. « Je serai impitoyable, et tous ceux qui manqueront à la discipline subiront le même sort. » Ce qu’on a appris depuis, c’est qu’elle n’était qu’une pauvre orpheline qui n’avait personne pour la défendre, et qu’il avait fait un exemple à bon compte. En fait, personne n’a peur de lui. Les bons élèves, évidemment, mais aussi bien les cancres, les trublions, les chahuteurs. C’est lui qui a peur d’eux. Arnaud, Benoît, Christiane, Manuel et Cécile, ils font tout comme ils veulent. Même devant lui, ils l’appellent « Monsieur Dame » ou « Tout mou ». Et tout ce qu’il fait, c’est de se planter devant eux et de leur dire : « Arnaud, tu m’as fait beaucoup de peine » ou « Manuel, si tu continues, tu auras un avertissement » ou « Cécile, attention au blâme ». Ça les fait juste rire. Il paraît que M. Deslandes, notre professeur d’allemand, qui est aussi notre professeur principal, voulait sévir. Mais M. Edam lui a dit que ce n’était pas le moment. Alors, M. Deslandes se contente de dire – il a un défaut de prononciation : « Je vous donne Ayrault de conduite… vous aurez Ayrault de conduite »… Tu parles, si ça nous impressionne ! Alors, chacun n’en fait qu’à sa tête. M. Edam, l’autre jour, a dit qu’il n’y aurait plus de colles à partir de cette année. M. Deslandes a aussitôt averti que les colles ne seraient pas supprimées, au mieux, avant 2015. Mlle Marisol, notre professeur de bio, dit qu’il n’y a aucune raison qu’on ne travaille pas le dimanche. Aussitôt, M. Sapin, qui nous donne des cours d’économie, a répliqué qu’il n’en était pas question. Hier, il y a eu une vraie bagarre entre Manuel et Cécile. Cécile a des amis, des drôles de gens qui vivent dans une caravane qu’ils ont installée sur le stade. Manuel a dit à Cécile que ses amis, c’était tout racaille et compagnie. Ils se sont battus comme des chiffonniers à la récréation. C’est Manuel qui a gagné. On était contents, parce que Manuel, il est bien plus populaire qu’elle. Cécile, c’est une vraie chipie. Quand M. Edam est venu les séparer, elle lui a raconté que c’était Manuel qui avait commencé, qu’il lui avait tiré les cheveux et donné un coup de poing qui l’avait fait saigner du nez. Manuel a dit que ce n’était même pas vrai, et qu’elle lui avait mis du fluide glacial sur sa chaise. M. Edam est devenu tout rouge, il a pincé les lèvres, puis il a gonflé les joues, et enfin il a dit : « Puisque c’est comme ça, puisque vous n’êtes pas raisonnables, vous serez désormais assis l’un à côté de l’autre, sur le même banc, jusqu’à la fin de l’année. Ce sera votre punition. » Puis il a tourné les talons, Cécile en a profité pour flanquer un coup de pied dans les tibias à Manuel qui a sorti la petite bombe de gaz lacrymogène qui ne le quitte jamais et l’a aspergée. Alors, elle est allée trouver M. Edam dans son bureau et elle lui a dit que s’il ne renvoyait pas Manuel, elle mettrait le bordel dans le lycée. Ce sont ses propres termes. M. Edam a soupiré. Il paraît qu’il a besoin des parents de Cécile pour le soutenir au conseil d’administration. On en est là. Sur ce, je vous quitte parce que je dois rédiger ma rédaction sur l’abolition de la prostitution dans l’espace public. Drôle de sujet ! Bon, je dirai n’importe quoi, et ça passera. Au point où nous en sommes… Ne vous inquiétez pas pour moi. M. Edam dit toujours que je suis sa préférée. Mes camarades m’appellent « la chouchoute. » Ils sont jaloux… Votre petite Najat qui vous aime
Posted on: Wed, 02 Oct 2013 07:08:12 +0000

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