POUR MES AMIS... BRAVO AVIGNON BRAVO LE JUGE BRAVO LE PREFET BRAVO LA POLICE BRAVO LA FRANCE « On m’a pris pour cible ! On m’a tué ! » En 2012, Monsieur Le Préfet, Monsieur Yannick Blanc, lorsque N.Sarkozy vous a démis de votre fonction de Directeur à la Préfecture de Police de Paris, vous avez dit « On a fait de moi une cible ! », ben je vous renvoie vos paroles ! Monsieur Le Préfet vous faites de nous une cible ! Et je vous rétorque, vous vous trompez de cible ! La cible ce sont les dealers ! La cible ce sont les trafics… Vous fermez le Café Restaurant La Scène, du 1er au 31 juillet, en plein festival, après avoir arrêté un dealer, en février dernier, qui s’était fabriqué, selon ses dépositions, un point de vente, dans notre bar et d’autres lieux d’Avignon et ceci depuis 2007. Nous sommes en 2013, j’ai envie de vous dire « mais que fait la police ? » Un rapport de Police démontre qu’un personnage « deal » dans notre bar, dans les rues aux alentours… et dans d’autres lieux… et je vais me répéter, sur un trafic de stupéfiants entre 2007 et 2013 ! Ce n’est surement pas en fermant UN établissement que le trafic va s’arrêter ! Un acte de prévention, un exemple pour faire avec nos mots, seul La Scène est sous le coup d’une procédure de fermeture administrative. Nombreux me répondent malheureusement « Quels sont les lieux aujourd’hui où aucune drogue ne circule ? », nous pouvons leur répondre maintenant, attention ! Voilà la sanction qui peut vous arriver ! Mais justement, ce ne sont pas les lieux qu’il faut fermer, ou alors tous les lieux, car un seul ce n’est surement pas la réponse… pour arrêter les problèmes des stupéfiants sur Avignon. Ce sont les trafiquants qui faut harceler ! Ce n’est pas les gérants des établissements qu’il faut pénaliser. Il faut nous aider à se prémunir de ces risques, de nous aider à combattre ces trafics au sein de nos établissements ! Notre bar fait partie du paysage des lieux festifs d’Avignon, connu par ses grosses soirées et son Cabaret, il est un lieu incontournable sur Avignon Enfin ça, c’est ce que dit notre publicité, nous ne souhaitons pas avoir comme nouveau slogan « …d’être le lieu incontournable de la cocaïne sur Avignon ! » Nous arrêtons donc de nous poser les questions car les réponses ne nous ont jamais été données : « Pourquoi ce type n’a pas été interpelé avant ? Car au final, ce n’est pas un trafic international qui a été dévoilé, mais bien le trafic d’une personne. « Pourquoi n’a-t-il pas été interpelé dans notre lieu ? » si c’est un de ses lieux de vente, de trafic ! » « Pourquoi personne n’a été interrogée, suspectée ? ni les salariés, ni les gérants, sur l’évocation de ce long trafic « visible » dans les locaux de La Scène (et surement ailleurs) aux dires de vos services qui ont enquêtés plus d’un mois dans nos locaux ? La mobilité du dealer montre à l’évidence que ce n’est pas le lieu de La Scène qui constitue le trafic, mais qu’il est un lieu comme un autre dans lequel se rendait cet individu. Aucun produit stupéfiant n’a jamais été trouvé dans les locaux de La Scène. Pourquoi aucune rencontre avec la Police n’a eu lieu avec les chefs d’établissement, voir d’autres établissements ? » c’est le plus important, aucun échange avec vos services, depuis notre ouverture en 2007, pour nous aider à percevoir, à prévenir l’installation de ce trafic, de nous permettre d’être plus attentif et ne pas laisser s’installer un trafic, un dealer dans nos locaux. Pour la partie économique, La Scène est une SARL, de 18 personnes pour la saison du festival. Je me souviens du titre d’un bouquin « Zarko m’a tué… » Monsieur Le Préfet, là… vous ne pouvez pas faire mieux ! Fermer un établissement pendant un mois, on connait tous la fragilité des commerces de l’intramuros, on ne le souhaite à personne. Fermer un établissement pendant Le Festival d’Avignon, là c’est impensable, incompréhensible ! Et j’ajoute pour mes lecteurs, Il y a un 2ème effet KissCool d’une fermeture administrative, le personnel. Le personnel, en fermeture, reste à la charge de l’entreprise… Pleine période d’été, où l’on embauche des CDD, sur 3 mois. Pour ce Festival d’Avignon, pour La Scène, ce sera 140 000 euros de recettes en moins, 30 000 euros de masse salariale à payer, une trésorerie qui ne se fabriquera pas, après ces derniers longs mois d’hivers, et malheureusement les futurs pour lesquels il ne faut pas s’attendre à en fabriquer ! Sans oublier nos charges fixes incontournables (prêts, loyer, contrats prestataires…) qui sont et resteront à payer… Monsieur Le Préfet, nous n’aurions pas eu besoin de beaucoup de plus d’éléments pour évaluer l’impact d’une telle fermeture, la vie de cette entreprise va être périlleuse ces prochains mois. Cet arrêté va compromettre la vie économique de notre société, voir nous conduire à une fermeture définitive. Je vais un jour, peut-être, écrire un livre pour dénoncer les pressions incessantes de toute personne qui gère une Licence de vente d’alcool ou simplement un commerce. « On m’a pris pour cible ! On m’a tué ! » Merci de votre soutien à tous ! Brigitte TORRES Patrice RUIDAVETS LIonel PICHON
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 12:23:33 +0000