Pour qui va sonner le glas ? Concertations nationales : le torchon brûle entre Kengo et Matata ! Jeudi, 12 Septembre 2013 15:20 Dans son numéro 5599 du 12 août dernier, Le Palmarès, votre journal préféré, titrait en manchette : « Concertations nationales : Kengo jette un pavé dans la mare ! » En fait, Le Palmarès mettait en exergue, la courageuse Déclaration de Léon Kengo wa Dondo, dans laquelle il annonçait la mise en place d’un nouveau gouvernement qui sera issu des Concertations nationales. En clair, Léon Kengo faisait état de la mise à mort du gouvernement Matata par ce forum national. Depuis lors, un phénomène renversant a été constaté au Palais du Peuple : les amoureux des Concertations nationales qui se comptaient à dose homéopathique, se sont multipliés se bousculant au portillon. Depuis lors aussi, le torchon brûle entre Léon Kengo et Augustin Matata Ponyo. Il s’agit plus précisément entre les deux hommes, d’une guerre à fleurets mouchetés. Mais, somme toute, il s’agit d’une guerre car les précités vivent comme chien et chat. Dans la ville haute, il se raconte même que le Patron de la Primature, après avoir suivi la Déclaration du Président du Sénat, aurait téléphoné à ce dernier pour lui dire son mécontentement. La réponse de Kengo qui, en bon Mungala, n’a pas de leçon à recevoir sur les répliques chaudes, aurait été cinglante : « Ce n’est pas l’affaire de Kengo. C’est voulu ainsi … » ! Pan sur le bec.! Mais, contre mauvaise fortune, bon cœur, Matata et ses thuriféraires, accrochés au principe selon lequel « puisque j’y suis, j’y reste », ne se sont pas laissés pressuriser. C’est ainsi qu’ils ont vite fait d’organiser un combat d’arrière-garde. On ne peut comprendre autrement ces calicots et autres affiches parsemés au Palais du Peuple le samedi dernier lors de l’ouverture des Concertations nationales par Joseph kabila. Tous ces machins n’avaient qu’un seul objectif : cracher sur l’idée de la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale. Le courage de Kengo S’il faut placer les deux hommes sur la balance de la popularité en ce moment, Kengo aurait le dessus car, en fait, Kengo n’a fait que dire tout haut, ce que beaucoup dans la classe politique, pensent tout bas. On ne peut expliquer autrement l’effervescence qui prévaut en ce moment au Palais du peuple. Son tort a peut-être été de toucher courageusement là où ça fait mal à Matata. D’où quelques coups de boutoir qui lui ont été destinés. C’est du reste, ce qui explique la réaction des FAC (aile Lisanga Bonganga) qui ont menacé d’en découdre avec quiconque, voudrait du mal à leur leader, à savoir Kengo wa Dondo.
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 15:18:49 +0000
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