Published by Amazigh on 3 août 2013 | 10 commentaires - TopicsExpress



          

Published by Amazigh on 3 août 2013 | 10 commentaires amazigh-berbere-christophe-colomb-ameriqueIls ont découvert l’Amérique en croyant rejoindre l’Inde! Amazighs.fr s’est intéressé à la vie de Martín Alonso Pinzón (né vers 1441 à Palos de la Frontera, dans l’actuelle province de Huelva, et mort 1493 à Palos de la Frontera) est un navigateur et explorateur espagnol d’origine amazighe (berbère). Martín Alonso Pinzón est né dans une famille de riches marins de Palos : les Pinzón. Il navigue en 1488 avec son frère Vicente Yáñez Pinzón à bord d’un navire normand qui aurait été commandé par le capitaine dieppois Jean Cousin. En route vers l’Afrique puis l’archipel des Açores, le navire est drossé par la tempête vers l’Amérique du Sud. Ils auraient alors accosté au Brésil au cap San Rogue. Martín Alonso Pinzón amazighLes Pinzón deviennent copropriétaire de deux caravelles, La Niña et La Pinta. Vincent devient le commandant de la Niña, tandis que Martin est celui de la Pinta. Un troisième frère, Francisco Martin Pinzón, est le timonier de La Niña. Les deux vaisseaux partent quatre ans plus tard avec un troisième navire, une nef baptisée Santa Maria, à la recherche d’une nouvelle route maritime vers les Indes, sous les ordres de Christophe Colomb. Comment tout cela a commencer ? Quand il débarque à Palos (aujourd’hui, Huelva), armé des recommandations du couple royal, l’amiral n’est cependant pas accueilli à bras ouverts par les habitants. Qu’est-ce que c’est encore que ce fêlé de la cafetière qui cherche l’Inde à l’Ouest ? C’est aussi idiot que de rechercher la relance en sonnant à l’Élysée… Un arrêté royal demande pourtant à Palos de lui faciliter la tâche : « Il est enjoint à la municipalité du port de Palos de procurer à l’amiral Colomb deux caravelles, de les mettre en état, et de les armer. » Inutile de dire que la ville ne se décarcasse pas pour donner ses plus beaux navires à Colomb. Celui-ci se retrouve avec deux vieilles caravelles à peine en état de naviguer. Même le capitaine Pédalo hésiterait à monter à bord… Quant à trouver des volontaires pour embarquer, c’est mission impossible. Colomb a beau dresser sur le quai une table couverte de pièces d’or et promettre un salaire plus élevé que le minimum syndical, aucun marin ne se présente. Suivre cet Italien vers l’Ouest serait un suicide. Un an de vivres amerique-amazighAlors qu’il commence à désespérer, Colomb reçoit la visite de Martín Alonso Pinzón, le chef de la principale famille d’armateurs de Palos, d’origine berbère. L’homme a bien réfléchi, il se dit que, si Colomb a raison en cherchant les Indes à l’Ouest, c’est la fortune assurée. Il décide de tenter le coup en lui proposant une association. Dès lors, c’est du gâteau, Pinzón fournit deux caravelles de belle allure pour remplacer les deux épaves fournies par la cité, et convainc un capitaine basque, Juan de la Cosa, de participer à l’expédition avec son navire, la Santa-María, déjà armée d’un équipage. Les marins de Palos se précipitent pour se faire enrôler. Colomb prend le commandement de la Santa-María (Juan de la Cosa devient son second), qui est la plus grande des trois nefs avec 35 mètres de long sur 8 de large. En fait, il ne s’agit pas d’une caravelle, mais d’une caraque, un navire plus robuste et moins rapide, qui jauge 233 tonneaux et emporte 39 hommes d’équipage. Vicente Yañèz Pinzón commande la Niña, d’une dimension plus modeste et aux voiles latines (triangulaires) : 21,44 sur 6,44 mètres, 105 tonneaux et 20 hommes d’équipage. Enfin, son frère Martín Alonzo Pinzón dirige la Pinta : 15 et 23 mètres de long sur 6 mètres de large, 110 tonneaux et 20 hommes. Aux marins, il faut ajouter les officiers, un notaire, un interprète, un contrôleur royal, un médecin, un archiviste, un officier de justice en chef et des familiers de Colomb. Au total, 87 hommes prêts à affronter l’inconnu. Colomb embarque un an de vivres basés sur une ration quotidienne d’une livre de biscuit et de trois cents grammes de viande boucanée ou de poisson séché. Colomb prévoit encore des légumes secs, du fromage, de l’huile, du vinaigre et des oignons réputés combattre le scorbut. Pour boire, il embarque deux litres de vin par jour et par homme, et environ un demi-litre d’eau par repas. « Au nom de Dieu, larguez ! » La Niña critoph colomb amazighLors du départ de la flotte, tous les habitants de Palos sont rassemblés sur le port. L’atmosphère est recueillie, chaque habitant de la cité possède un père, un époux, un proche à bord des trois navires. Beaucoup de marins ne reviendront jamais. La veille, c’était la fête de la Vierge des miracles, tous les villageois et les marins se sont retrouvés dans l’église pour prier à voix haute. Sur le quai, ils continuent de prier dans un bourdonnement incessant. Aux premiers rayons de soleil jaillissant de l’horizon, l’amiral s’écrie avec émotion : « Au nom de Dieu, larguez ! » À bord des caravelles, les officiers crient les instructions. Les voiles blanches sont hissées. Les femmes lancent leurs dernières recommandations à leurs maris, leurs fils, leurs frères. Les trois navires s’éloignent au large. Christophe Colomb, très ému, se tient sur le château arrière de la Santa-María, dans son costume d’amiral doublé de fourrure grenat. Cap sur les îles Canaries pour chercher les alizés soufflant vers l’Ouest. Le chef de l’escadre, dispose d’un compas doté d’une rose des vents graduée. La vitesse du navire est mesurée avec la méthode du loch. Les marins jettent à l’eau une planche suffisamment lestée pour qu’elle reste sur place et reliée au navire par une ligne dotée de noeuds régulièrement espacés. Il suffit de compter le nombre de noeuds défilant durant l’écoulement d’un sablier de 30 secondes pour connaître la vitesse. Les noeuds sont espacés de telle façon que chacun d’entre eux correspond à un mille par heure. Le marin qui compte 5 noeuds durant 30 secondes sait ainsi que le navire file à 5 milles par heure. La latitude (c’est à dire la position entre les pôles et l’équateur) se calcule grâce à la hauteur du soleil sur l’horizon, à midi. En revanche, la longitude (position est-ouest) est impossible à connaître, faute, à l’époque, de montre précise Le lundi 6 août, première avarie sérieuse : le gouvernail de la Pinta se détache. Heureusement, le temps est beau, permettant une réparation immédiate. Il casse de nouveau le lendemain. Les trois navires parviennent néanmoins à rallier les Canaries. La Pinta se rend dans la Grande Canarie pour réparer. On en profite pour changer le gréement à voiles de la Niña pour un autre à voiles rectangulaires, plus rapide. Les deux frères Pinzón proposent à Colomb de faire escale à La Gomera, île gouvernée par leurs cousins les Gomeros, où ils sont accueillis le 11 août par Doña Beatriz de Bobadilla (ou de Bouabdallah). Les trois caravelles sont chargées de fruits et d’animaux vivants. Quelques volontaires dans la famille des Gomeros se joignent à l’expédition. Le 6 septembre, voilà l’escadre de l’amiral Colomb qui effectue le véritable départ pour l’inconnu. Cap à l’Ouest, le long du 28e parallèle. Sur le pont de la Santa-María, un individu au strabisme prononcé entame le célèbre hymne des marins : « L’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir, je l’aurai… » Le 12 octobre, après deux mutineries et cinq semaines de navigation, Colomb et ses hommes découvrent les Bahamas. C’est Martín Pinzón qui suggère à Colomb le changement de cap du 7 octobre 1492 qui amène l’expédition, cinq jours plus tard, sur l’île de San Salvador (dans les actuelles Bahamas). Pendant le voyage, Pinzón désobéit à plusieurs reprises aux ordres de Colomb. La découverte de l’Amérique correspond usuellement au débarquement sur l’actuel continent américain (appelé le « Nouveau Monde ») d’un groupe d’une centaine de personnes commandées par l’amiral Christophe Colomb durant la nuit du 11 au 12 octobre 1492. amazigh-decouverte-nouveau-monde-amerique Le 2 novembre, Pinzón se sépare du reste de la flotte à Cuba dans l’intention de faire des découvertes de son propre chef et de faire fortune. Pinzón rejoint Colomb le 6 janvier 1493, alors que la flotte rentre en Espagne. Au cours du voyage de retour, le 12 février, le navire de Martín Pinzón se détache de nouveau, soit à cause d’une tempête, soit à la suite du souhait de son capitaine d’arriver le premier en Espagne. Colomb a accusé par la suite Pinzón de déloyauté. Pinzón arrive au port de Baiona avant que Colomb ne parvienne à Lisbonne (celui-ci est arrivée le 4 mars). De Baiona, Pinzón rejoint Palos, qu’il atteint finalement le 15 mars, en même temps que Colomb. Il y meurt un mois après de la syphilis. Il est inhumé au Panthéon des marins illustres à San Fernando, près de Cadix.
Posted on: Tue, 27 Aug 2013 18:19:38 +0000

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