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SUR LE MUR Paul Koffi Koffi EN TOURNEE A SAKASSOU: «A Man, pour une semaine de retard de leurs primes, les ex-rebelles ont bloqué la ville. A Bouaké, ils ont bloqué le corridor, tirant partout. Comment les gens vont-ils venir investir ici ? Ceux qui ont pris les armes, vous n’êtes pas les seuls. Il ne faut pas prendre les gens en otage. On a des frères bacheliers qui, depuis 2002, ne travaillent pas. Est-ce qu’on doit leur donner des armes pour se faire entendre ? Pendant la guerre, des gens ont perdu des parents et des biens. Personne donc ne peut pas dire qu’il a souffert plus que l’autre. Les ex-combattants doivent être compréhensifs» A Sakassou, selon les populations, des hommes armés, notamment des dozos et des ex-rebelles dans les rangs des milices pro-Ouattara appelées les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), servent de garde du corps aux orpailleurs, aux éleveurs, aux commerçants et aux pêcheurs. Au lieu de prendre des mesures vigoureuses à l’endroit de ces hors-la-loi, le ministre auprès du chef de l’Etat chargé de la Défense s’est plutôt contenté de dire ceci : «Vous entretenez une milice. C’est interdit. A la veille des élections passées, des candidats avaient des gardes du corps. On a interdit ça. Les dozos, certains ont participé à la crise postélectorale. Ici, pourquoi ils se mêlent des affaires des orpailleurs ? On va commencer par les arrêter». Zoumana, un élément des Frci, n’a d’ailleurs pas démenti les informations concernant leurs activités dans la région. «Des gens nous appellent pour surveiller leur riz, leurs marchandises. On prend nos calibres 12 pour travailler. On refuse de nous donner du travail ; on dit qu’on est rebelle. Donc je demande à la population d’être indulgente», se défend Zoumana. En terre Walèbo tout comme dans le Gôdè à Béoumi, les populations ont insisté sur le nouveau phénomène des coupeurs de routes qui troublent leur sommeil. Et qui, depuis le mois de juillet, endeuille les familles et oblige les populations à se terrer, à fuir leurs localités et à ne plus se rendre dans leurs propres champs. Comment pouvait-il en être autrement si, faute de commissariat, les policiers sont obligés d’occuper le bureau du maire.
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 22:12:28 +0000

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