VERNISSAGE SOLO SHOW STÉFANE PERRAUD Par Galerie de Roussan jeudi - TopicsExpress



          

VERNISSAGE SOLO SHOW STÉFANE PERRAUD Par Galerie de Roussan jeudi 12 septembre 2013 Horaire 17:00 – 21:00 Galerie de Roussan 10 rue Jouye-Rouve, 75020 Paris https://facebook/events/163009193896831/ Le Sarcophage de L. près de M. (en D.) Pour sa première exposition personnelle, « le Sarcophage de L. près de M. (en D.) » à la galerie de Roussan, Stéfane Perraud invite le spectateur à le suivre dans une introspection dont la métaphore archéologique se décline à travers un corpus d’œuvres. En parcourant la galerie, le visiteur découvre un espace mystérieux peuplé d’indices sculpturaux dont l’ensemble appelle à l’interprétation. Cette fiction, jouant de symboles, de signes et de lumières, se déploie sous une forme à la fois contemporaine et immémoriale. Une lueur froide, inquiétante et douce, allant tel un fil conducteur, paraît provenir d’une source qu’il est difficile d’identifier, vecteur d’un message dans sa nature même. Un événement dont la puissance dramatique seule persiste, semble être le point commun des pièces présentées ici. Parmi les documents et les objets, les photographies et les dessins, se construit un récit lacunaire qu’il appartient à chacun de combler. Au sous-sol, la pièce centrale, une installation vidéo, permet de visiter un second espace hors de la galerie par le biais d’une caméra motorisée. Cette dernière est conçue à la manière des robots destinés à visiter des sites sensibles, tels que les zones d’accidents nucléaires, certaines pyramides égyptiennes, ou encore la surface de la planète Mars. Le spectateur peut ainsi découvrir un espace mystérieux, sorte de cave qui met en perspective les autres œuvres de l’exposition. Tout juste exhumées d’une crypte dont la réalité demeure incertaine et fruits de la collision de différentes époques, les autres pièces accompagnant cette exploration, se renvoyant le même écho lumineux, apparaissent comme figées dans le bref instant précédant la révélation de leur énigme. Derrière la pierre et le métal écartés par la fouille, se dissimule le matériau radioactif, feu inaltérable qui porte la métaphore d’une mémoire qui subsiste éternellement, en dehors des corps et par delà l’espace. Les lieux présents, tels qu’ils subsistent dans la mémoire, et les lieux imaginés se confondent alors. Les souvenirs, soumis à la dégradation et à la transformation qu’imposent les fluctuations de l’esprit, font l’objet d’une exploration minutieuse, symbolique et documentée, tangible et aussi vaporeuse qu’un souvenir parvenu de l’enfance ou d’ailleurs. Cette recherche introspective, dont le modèle s’étend de l’antiquité et la naissance de l’écriture à la fouille robotisée et aux technologies de l’exploration contemporaine, détermine un terrain dont le paradoxe est qu’on ne peut ni le circonscrire ni le placer dans le temps. Les indices, s’ils proviennent d’un domaine parfaitement intime, résonnent dans l’espace collectif et proposent à chacun de repenser son histoire non comme un ensemble d’éléments finis, mais comme des sources dont la lumière perdure et se transforme. // For his first solo exhibition “The Sarcophagus” at galerie de Roussan, Stefane Perraud summons viewers to follow him on an introspection of a collection of artworks that have been staged as an archaeological metaphor. Moving through the gallery, visitors encounter a mysterious space replete with sculpture that act as clues, each calling to be decoded. This fiction plays with symbols, signs and lights, at once deployed in both a contemporary and immemorial way. A cold glimmer, soft and troubling, seems to come from a source that is hard to define. It is a conducting thread, the vector of a message arising from its own being. The dramatic power of this force is a common point for the pieces. Amid the documents and objects, photographs and drawings a partial story is constructed, one that each person has to complete. The central piece in the basement is a video installation, a work that provides access to a space outside of the gallery via a motorised video camera. The camera’s design is based on model robots used to access sensitive sites, such as nuclear accident zones, Egyptian pyramids or for exploring the surface of Mars. Thanks to the robot, participants can control the camera’s motion and thus discover a mysterious space, a kind of cellar that places the other works in the exhibition in perspective. Just exhumed from this unknown crypt, from which reality arises in a collision of different epochs, the various objects in this exploration seem to be frozen in the brief moment just before their revelation, yet within the same luminous enigma. Behind a rock and some metal dug up by excavations, is a lump of radioactive material, an imperishable fire, or the metaphor of an eternal memory that lives on outside of the bodies and beyond the space. The present places remain in memory, while its imagined places then merge. Recollections subjected to degradations and transformations imposed by the fluctuations of the mind become the object of a meticulous exploration, symbolic and documented, tangible yet as vaporous as a memory of childhood. This introspective search is a model that emanates from antiquity and the birth of the writing, extending to the excavation robotised technologies of contemporary exploration. It determines a ground in which the paradox is that one neither circumscribes it nor places it in time. Even if they come from a perfectly intimate field, the clues resound in collective space. Each one proposes that we not reconsider its history as a complete set of elements, but instead as sources through which light endures and transforms. Texte rédigé en collaboration avec Dounia Beghdadi Équipe et remerciements : Dorure : Antoine Letellier Chef opérateur : Sima Khatami Electronique : Alexandre Saunier Assistanat : Dounia Beghhdadi et Juliette Angotti Merci à Bijan Anquetil et Agneska Malinowska, Charles Lopez
Posted on: Sat, 07 Sep 2013 17:55:48 +0000

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