le 1 Octobre 2013 Au Portugal, la troïka se prend un carton - TopicsExpress



          

le 1 Octobre 2013 Au Portugal, la troïka se prend un carton rouge Lors des élections municipales, dimanche, les Portugais ont sanctionné les politiques d’austérité du gouvernement de droite. C’était un scrutin test pour Lisbonne et Bruxelles. Après deux ans d’austérité imposée par la troïka (FMI, Banque centrale et Commission européenne) et le Parti social-démocrate (PSD-droite) au pouvoir, les Portugais ont sanctionné dimanche, lors des municipales, le gouvernement. Avec 15% (sans alliance), le premier ministre Pedro Passos Coelho a été forcé de reconnaître que sa formation subissait là «un de ses pires résultats dans des élections municipales». Le PSD a perdu pas moins de 37 communes dont Porto, la deuxième ville du pays, qui tombe dans l’escarcelle d’un candidat dit indépendant –autre phénomène de cette élection– mais qui, lui, bénéficiait du soutien de la droite du CDS-PP, allié gouvernemental, en échec aussi avec 3%. Le Parti socialiste (PS) qui, rappelons-le, est à l’origine du prétendu sauvetage financier de 78milliards d’euros, tire son épingle du jeu en remportant 146 mairies avec 36,3% des suffrages. Cette formation améliore ses résultats dans la capitale qu’elle dirigeait déjà. Mais, et c’est là l’autre enseignement de ce scrutin, cette vague rose ne se fait pas au détriment de la Coalition démocratique unitaire (CDU–Parti communiste et Verts) qui confirme sa place de troisième force politique avec 11,08%. Fait notable: elle reprend au PS Loures, la plus grosse commune de la banlieue de Lisbonne, deux capitales de l’Alentejo, Beja et Evora, ainsi que Grandola, ville symbolique dont les luttes inspirèrent la chanson éponyme devenue l’hymne de la révolution de 1974. En revanche, le bloc de gauche à la ligne politique parfois ambiguë perd la seule ville qu’il dirigeait et tombe à 2,42%. «Nous savons qu’il y a toujours un prix à payer en politique. Mais nous savons aussi que cette voie nous laissera la chance d’achever notre programme de sauvetage (...) et d’apporter à tous davantage de justice sociale et de prospérité», a martelé Passos Coelho. En fait de «justice sociale», le chômage dépasse les 17% et l’économie est en récession depuis deux ans. Avec, pour conséquence politique, une abstention de 47%.
Posted on: Wed, 02 Oct 2013 22:04:59 +0000

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