Charte : La charte des voleurs : Le nationalisme est une religion. Les médias sont occupés par les purs natifs qui se comportent comme des propriétaires. Les infrastructures culturelles sont contrôlées par leurs agents. Sous le drapeau on garde une relique qui peut servir. On parle des étrangers mais l’on n’entend jamais leurs voix. Je suis un étranger, mais vous, qui êtes-vous? Le temps est venu de reprendre ce qui nous appartient. Le monde entier. Différence :1) Beaucoup démigrants pensent silencieusement. La plupart des émigrants ne veulent plus entendre parler ni de nationalisme ni de religion parce quils viennent de pays qui ont subi tous les crimes au nom dune petite idée. Mes parents ont lutté contre le nazisme et le communisme... Je ne peux plus rien entendre, je ne veux plus rien savoir. Non c’est non. Le fascisme daujourdhui est bien plus perfectionné et pernicieux. Cest la société de consommation qui a créé les Monsanto de la culture. Et il ny a pas de place pour ceux qui sont vraiment différents: ceux qui choisissent la liberté sont hais. Et, en vérité, on montre du doigt ceux qui ont la même tentation que nous autres: la domination. 2) À force de faire des différences nous nous disputons. Pour remettre de l’ordre nous en appelons à toutes les forces de répression qui nous frappent tous pareils. Nous réprimons en premier ceux et celles d’entre nous qui affichent une apparence TROP différente : ceux que la foule sentimentale nomme du vocable nazi : « Les marginaux ». Nous exterminons les êtres humains qui nous obligent à penser et encore penser, à nous consacrer aux autres, pour partager pain et parole, ces êtres-humains d’apparence fantastique qui nous obligent à être comme eux : êtres-humains qui ont beaucoup de peine pour peu de joie; qui sont en exil sur une planète dans l’Univers. Terriens : Les Terriens ne veulent pas de nouvelles frontières, de nouvelles misères. Quant à ceux qui se disent propriétaires, ils feraient mieux de suivre une thérapie pour sadapter aux réalités des émigrants du monde entier. L’humanité émerge à peine de lHistoire. La nation ne connaît pas les autres. La nation oublie qu’elle a pris la place à dautres par la force et le mensonge. La nation est malade de son imaginaire despotique. Le nation a du mal à se défaire des symboles qui sont des armes de persuasion et qui lui a laissé le goût du chef unique : du fascisme. Tout faire : On a le droit de tout faire, excepté de la peine. On a le droit de tout faire, excepté du chagrin. Pierre MONTMORY
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 21:12:59 +0000
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