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News about the democratic s system actually IN TOTAL REFOUNDATION : Republic-Universal-Net.IN ACTIONS : Obama ou la retraite d’un empire By AMOTZ ASA-EL 11/26/2013 16:04 inShare Sélectionner une langue▼ La conduite des Etats-Unis en Syrie, en Iran et en Egypte est en train de créer un vide géopolitique. Qui occupera la place ? Analyse. La superpuissance américaine change de visage. La superpuissance américaine change de visage. Photo: Reuters Autre temps, autres mœurs. Juste après avoir dévoilé à son cabinet un pacte conclu avec une poignée de rebelles colombiens qui octroyait à l’Amérique le droit « d’utiliser, d’occuper et de contrôler » ce qui deviendra plus tard le canal de Panama, Teddy Roosevelt demandait à Elihu Root : « Ai-je répondu aux accusations ? » Et le ministre de la Guerre de répondre sans ambages : « Vous étiez accusé de séduction, et vous avez prouvé de manière concluante que vous étiez coupable de viol ». Quelque 18 présidences plus tard, plus personne n’accuse les leaders américains de séduire des nations éloignées ou de violer des terres étrangères. Au contraire, l’esprit de l’empire dont était imprégné le président Roosevelt – et qui a depuis façonné le destin de l’Amérique – est en train de se faner. Ce qui pose des questions cruciales au sujet de l’avenir des Etats-Unis, de ses rivaux, et du monde qui existe entre eux. Premier président vraiment curieux du monde extérieur, Teddy Roosevelt a posé les fondations de l’impérialisme américain. Ce qui a démarré avec l’éviction de Cuba des hélicoptères de combat espagnols et l’établissement d’une base navale aux Philippines, s’est ensuite accru avec le canal de Panama et la médiation américaine entre la Russie et le Japon. L’entrée décisive des Etats-Unis dans ce qui était jusqu’alors l’impasse de la Première Guerre mondiale a scellé le nouveau rôle de l’Amérique en tant que pouvoir mondial. Parallèlement, la puissance industrielle et l’emprise commerciale de l’Amérique ont été telles que les isolationnistes, qui avaient d’abord laissé Washington hors des Nations unies et de la Seconde Guerre mondiale, ont en définitive vu les Etats-Unis émerger de la guerre comme une superpuissance avec laquelle les jeunes générations ont été familières toute leur vie. L’Amérique est fatiguée Un tout autre tableau se dessine aujourd’hui. Entre les troupes américaines évacuées d’Irak et celles qui se préparent à quitter l’Afghanistan l’an prochain, alors que Washington a parrainé un accord avec Téhéran qui ne requiert aucune concession idéologique de la part l’autocratie islamiste, une autre réalité se fait jour : l’empire américain est en train de battre en retraite. C’était en tout point flagrant pendant la crise syrienne. Les Etats-Unis sont à présent un empereur réticent, un guerrier fatigué d’errer à travers les océans, lassé de traquer les méchants et de sonder sans cesse de lointains régimes afin de déterminer qui est contre qui, pourquoi, et quel est l’impact sur les intérêts américains. En ce sens, le revirement de Barack Obama sur la Syrie, son abrupte transition d’une attaque militaire au débat parlementaire puis à l’accord de désarmement avec la Russie, est profondément révélateur. Non pas en raison de sa série de rebondissements médiatiques mais bien parce que les Américains étaient largement d’accord avec leur président. Obama et une grande partie de l’opinion publique américaine ont beau être divisés sur de nombreux autres sujets, allant de l’assurance santé au contrôle des armes, un large consensus, sans doute dans l’air du temps, prévaut désormais en matière de politique étrangère : l’Amérique veut rester à la maison. Sur le dossier iranien, c’est manifestement ce principe qui guide le secrétaire d’Etat américain John Kerry. Passés quelques considérations d’honneur et le souvenir douloureux d’attaques contre les intérêts, les idéaux et les représentants américains, le diplomate cherche avant tout à se sortir de l’ornière. Et retirer une nouvelle punaise rouge de la grande carte qui impressionne et dépasse tant l’esprit d’Obama. La question posée par cette retraite en règle est alors de savoir si la profonde empreinte américaine sur l’Histoire est prête à laisser sa place, et si oui, qui peut combler le vide qu’elle commence à créer. Le siècle américain n’était pas seulement, ni même surtout, constitué de guerre et de diplomatie. Il était aussi fait d’économie, de culture et de valeurs.
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 22:50:26 +0000

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