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le 22 Juillet 2013 Hollande recadre son propos sur la «reprise» Devant une centaine de journalistes, le président de la République a nuancé ses déclarations du 14 Juillet sur la croissance et assumé sa ligne « réformiste » pour l’avenir. Manifestement, François Hollande n’a pas emporté la conviction après son entretien télévisé du 14 Juillet sur TF1 et France 2. Alors, le président de la République s’est offert une séance de rattrapage en petit comité, jeudi soir, à Paris, en présence d’une centaine de journalistes. Une rencontre lors de laquelle il était convenu que le chef de l’État s’exprimerait en off (hors micro) mais lui-même n’a pas respecté la consigne, en déliant les présents de l’obligation de réserve. Le pari était double. Primo, corriger son message du 14-Juillet sur «la reprise» économique qui «est là», selon le chef de l’État, et qui a été accueilli au mieux comme un optimisme risqué, au pire comme un déni de réalité déplacé au moment où les Français sont inquiets de la dégradation de la situation sociale. Secundo, mettre en perspective sa politique en la situant dans «le récit de la France de demain». Un journaliste allemand n’a pas caché son incrédulité lors du dîner: «Croyez-vous vraiment ce que vous dites?», a-t-il questionné le chef de l’État. Pour ce dernier, si «on est sortis de la crise de la zone euro» et «de la récession», cela ne veut pas dire le retour de la croissance qui «ne viendra pas avant 2014». Même prudence concernant la réforme des retraites où le gouvernement marche sur des œufs. «Pour qu’une politique puisse être appliquée», il faut «deux conditions», a estimé François Hollande: la première, «qu’elle soit votée» par le Parlement; la seconde, «que le pays l’accepte» et ne «se mette pas dans une situation de résistance». Or, François Hollande ne l’ignore pas, «les mécontents sont déjà là». Mais il table sur l’avancée des négociations avec les syndicats pour désamorcer la rentrée sociale, convaincu «qu’il ne se passera rien de grave cet été». Quant à l’avenir, le chef de l’État se dit instruit par un «mois de mai animé» où se sont succédées manifestations contre le mariage pour tous ou pour une VIeRépublique à l’appel du Front de gauche et de certains Verts mais où «il n’y a avait pas d’agrégation possible» des «mécontentements». Le locataire de l’Élysée s’en dit convaincu: «Ce que je fais va finir par être vu», estimant que «le résultat le plus probant» s’obtiendra sur le front de l’emploi et de la croissance. En attendant, il assume la «ligne choisie», «réformiste», estimant qu’elle est la seule politique crédible, à défaut d’être la seule possible, dans un contexte de «marges de manœuvre limitées». Un cap «plus à gauche» conduirait à «plus de déficit» et à «déséquilibrer» les entreprises, selon François Hollande.
Posted on: Wed, 24 Jul 2013 18:46:48 +0000

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