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une réponse comme je les aime: Par: le dire ça fait du bien , le 12-07-2010 à 20:04 "Évidement, remettre en question la rémunération des élus revient à poser la question de la structure et de l’organisation de notre système politique dans son entier. Il n’existera pas un seul homme politique qui osera la poser réellement, tant les intérêts respectifs avérés sont considérables. Ainsi tout se passe comme si la démocratie satisfaisait chacun. Il n’en est rien. Aujourd’hui la démocratie consiste, pour un politique, à saupoudrer de subventions les nécessiteux qui, probablement non initiés à la chose par manque de connaissances, croient en eux comme en autant de bienfaiteurs. Ceci pour les nécessiteux (3eme âge, chômeurs, jeunes…). Pour les connaissants, les professionnels de la chose politique, les malins, les cyniques au sens commun du terme, qui peuvent parfois, souvent même, réunir ces 3 qualités dans une seule personne, la démocratie consiste bien évidement à se graisser sur la bête en se goinfrant des avantages tirés, apparemment légalement, du système. * Je dis apparemment légalement, car ils sont les tenants et garants de la légalité qu’ils configurent et adaptent à leur mesure et intérêts. Ainsi au quotidien le Français Lambda se nourrit-il du plat de “La-Légalité-Démocratique-à la-Sauce-Elu-du-Peuple”; plat qui n’est en fait que les reliefs du fastueux repas dont quotidiennement les élus se régalent. Là où le cynisme atteint son comble, est que, pour organiser le dépouillement de l’individu, soft indolore, afin qu’il se taise, les politiques ont instrumentalisé les administrations à leur profit, dans un intérêt bijectif élu-administration bien compris par les deux parties, et bien rodé par des années d’exercice et d’amendements, amenés par le seul jeu démocratique et les errements de chacun , qu’il soit individu, citoyen, groupe, lobby ( au rang desquels les syndicats, les grands corps, les entreprises, maintenant les financiers etc.) ** Alors, l’élu utilise les administrations à la justification et à la pérennité de son existence dans le système actuel, dans la seule recherche démocratique, dit-il ou croit-il, ou encore fait-il semblant de croire. Les Administrations serviles parce que servies par l’élu, font en sorte de subvenir à toutes demandes émanant de ce même élu, aussi ineptes soient-elles. Et, en contrepartie, les élus font en sorte de satisfaire leurs administrations qui les servent si bien. Ceci aboutit bien évidement à se voter toutes les augmentations, à s’octroyer tous les jetons de présence et émoluments les plus royaux, tout cela par la justification administrative fallacieuse, ayant toutes apparences de légalité. Ainsi les élus ont-ils pris Liberté avec Légalité pour assouvir leur volonté de Fraternité avec les administrations complices. Bref, tout ronronne, et nous voici revenus comme au temps des “Rois Fainéants” qui prospéraient sur le dos d’un servage. *** Servage, aujourd’hui, classe moyenne, muselée par le bâillon démocratique (utilisé ici à la manière du point de Godwin) et par ce qu’elle a encore à perdre. Il faudrait bien, pour que les choses changent commencer par avoir le courage de dire: “Supprimons la dette Publique! Réduisons le train de vie de l’État de ses élus et des administrations , de tous les profiteurs“. Mais comment un politique qui vit de sa fonction pourrait-il s’y résoudre? La France, pays aux 60 millions d’habitants, aux 20 millions de foyer et aux 6 millions de fonctionnaires et para-fonctionnaires, soit, avec un brassage régulier théorique, un fonctionnaire par famille. Comment, connaissant ces chiffres, un élu professionnel de la République pourrait-il décemment dire, il faut réduire le nombre de nos fonctionnaires, quand cette parole sera perçue par certains comme si l’on allait ôter toute source de revenu à certains ménages?**** Il est malheureusement à craindre que ni Ségo ni Sarko et autres Lepen n’ont les qualités de grand homme d’état, qui a une vision transcendante pour le pays, le peuple. Ils ne peuvent, par conséquent, nous sortir de cette ornière que tous avons creusée par indifférence, trop occupés qu’ils sont à se faire des niches, pour accéder au droit de se servir en premier, en apparence, légitimement. Quand je pense que, en allant voter, nous allons leur donner la légitimité démocratique: un blanc-seing pour leurs agissements futurs. Je me dis que la démocratie à la française est bien mal partie, elle tient de la médiocratie et conséquemment de la merdocratie. Pas étonnant que le coq gaulois continue de chanter les pieds dans la merde, il est dans son élément. L’affaire Bettencourt, emblématique du propos tenu ici. Aujourd’hui qui peut vraiment croire encore à la sincérité de Monsieur Eric Woerth ? Quand on lit son CV et que l’on mesure son parcours professionnel à l’aune de la moralité des différentes instances qu’il a pu parcourir et que l’on met tout cela en perspective du rapport de Transparence International 2009 où la France, Pays étalon du Monde, disait ce matin encore Monsieur de Vilepin, occupe les vingt quatrième places, en recul de six places depuis 2006. Cynique il pérorait à l’antenne: -« Est-ce que j’ai une tête de malhonnête homme? » Ben non ! Il faut le dire, la probité se lit sur son visage. Ce qui lui a sans aucun doute permis de se mouvoir dans ce milieu où la corruption remplace l’oxygène ambiant. Plus on la pratique plus elle apporte d’énergie à l’organisme qui s’en nourrit. 54% d’abstention aujourd’hui, demain l’extrémisme au pouvoir… Ce n’est qu’une question de temps car le retro pédalage de nos politiques vers l’honnêteté n’est plus possible compte tenu des intérêts particuliers qui sont en jeu." contribuables.org/2010/04/22/retraite-des-deputes-il-n-y-a-pas-de-privilege-pour-les-parlementaires/
Posted on: Mon, 02 Sep 2013 13:14:37 +0000

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