Dimanche au Poulfanc à Séné, des milliers d’articles sont vendus par la communauté Emmaüs du pays de Vannes. Les bénéfices serviront à aider les 34 compagnons qui y travaillent. 5 000 visiteurs attendus Depuis une décennie, la grande vente d’Emmaüs, qui a lieu ce dimanche 4 août au Poulfanc à Séné, est le moment fort de l’année pour la communauté du pays de Vannes. Préparé de longue date par ses 135 bénévoles et les 34 compagnons qu’y sont hébergés, ce rendez-vous attire près de 5 000 visiteurs tout au long de la journée. De 10 h à 18 h (entrée gratuite), ce sont des milliers d’articles qui vont être proposés à la vente. Une centaine de meubles, plusieurs dizaines de tapis, 500 bibelots, des centaines de livres à acheter au mètre, des jouets anciens, des vieilles cartes postales, des vélos ou encore des outils de bricolage : il y en aura pour tous les goûts sur les 3 000 m2 de surface d’exposition, à des prix très attractifs puisque tous ces objets ont été donnés à la communauté et restaurés, pour certains, par les compagnons. 34 compagnons, 15 nationalités « Nos ventes hebdomadaires des mercredis et samedis constituent l’essentiel de nos ressources financières mais cette grande vente contribue aussi largement à aider les gens en difficulté que nous hébergeons », explique Philippe Leriche, nouvellement élu président de cette communauté Emmaüs. Le fruit des achats réalisés par les visiteurs dimanche prochain aura donc aussi une valeur de solidarité. Car la communauté Emmaüs du pays de Vannes, partagée entre son local de vente à Séné et son siège à Saint-Nolff, est d’abord « un lieu d’accueil, de vie et de travail pour une nuit ou pour une vie, pour des gens qui ont besoin d’un toit, d’un emploi ou encore de reprendre des forces », précise Raphaël Mounier, coresponsable de l’antenne vannetaise. Dans ce lieu unique dans le Morbihan, le plus ancien compagnon a posé ses bagages voici onze ans et y séjourne toujours actuellement. Le dernier arrivé a frappé à la porte de la communauté voici une semaine. Les 34 compagnons et compagnonnes représentent quinze nationalités différentes et la moitié y travaille depuis plus d’un an.
Posted on: Thu, 01 Aug 2013 19:27:45 +0000
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