En 2012, les forces de l’ordre, affligeants de passivité, ont toujours dit que : - La police connait parfaitement les salafistes djihadistes, leurs identités et leurs adresses et qu’elle pourrait les « boucler » en 3 jours. - La police ne reçoit pas les ordres qui lui permettent d’agir de manière préventive - l’ANC n’a pas permis d’activer la loi anti-terroriste qui permet à la police, en cas de légitime défense, de tirer sur un terroriste menaçant. En 2013 : Ennahdha se sent de plus en plus menacée (chute de Morsi, Tamarrod tunisien, Bardo, …) . les actes terroristes comme par hasard se multiplient avec des assassinats, des tentatives d’assassinats, des menaces de mort et des explosions, visant les opposants comme si c’était pour dire : « attention, on ne se laissera pas faire ! » . . Mais l’armée est touchée, la garde nationale et la police sont sérieusement menacées. . Du coup, en place de l’inertie initiale des forces de sécurité, on assiste ces derniers jours à leur déploiement important contre des présumées terroristes avec des actions « coup de poing » alors qu’en même temps, l’armée bombarde avec force Chaambi; dans le même temps, deux cadres du M Intérieur inféodés à Ennahdha ont été évincés. Devant le mécontentement généralisé, Ennahdha a-t-elle décidé de laisser la police « travailler » pour calmer l’opinion publique et ne pas voir les agents de l’ordre se retourner contre elle, ou bien l’armée, la garde nationale et la police ont-elles déjà décidé de passer outre les ordres paralysants venant d’en haut, et d’agir pour son propre compte sur le terrain, puisque leurs camarades sont en train d’être tués ? Ce qui est sur c’est que la marge de manoeuvre d’Ennahdha est de plus en plus étroite. Via Rafik Mzali
Posted on: Sun, 04 Aug 2013 14:27:36 +0000
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