L’histoire de la fermeture de cette frontière en 2008, est - TopicsExpress



          

L’histoire de la fermeture de cette frontière en 2008, est consécutive à une incompréhension entre autorités administratives camerounaise et centrafricaine, au sujet d’un marché de reprofilage du tronçon routier Gari-Gombo-Kouneng (en Rca), financé par le fonds routier du Cameroun à hauteur de 59.142.297 FCFA Ttc, et exécuté par la société Aztec, dans le cadre du programme d’entretien courant et périodique des routes rurales du réseau prioritaire. Il est fait état de ce que pendant le défrichement, les autorités centrafricaines exigent des jeunes Camerounais commis à cette tâche l’arrêt des travaux. Informé, Koualan Sissa, le sous-préfet de Gari-Gombo d’alors, initie une rencontre avec son homologue de l’arrondissement de Dédé Mokouba. Malheureusement, ces assises s’achèvent en queue de poisson. Parce que du côté centrafricain, on justifiait l’arrêt des travaux par le fait que «les 3,5 km de route constituent une zone tampon entre le Cameroun et la Rca, et qu’aucun des deux pays ne doit les occuper.» Or, selon des experts du droit international, «une zone tampon suppose qu’après une guerre ou un affrontement, chaque pays doit reculer d’au moins 5 km dans son territoire». Malgré cela, avoue un habitant de la ville, «entre le Cameroun et la Rca, il existe une zone, objet du litige, dont la barrière se trouve à près de 800 m de Gari-Gombo et à 3,5 km au moins de la Rca». Certains situent la frontière naturelle entre les deux pays «à la rivière Koundeng» et estiment que «les barrières de la police des frontières et de la douane devraient se trouver de part et d’autre de la rive». Or, la barrière camerounaise est reculée d’au moins 3,5 km. Et la question persiste sur l’appartenance de cette zone dite tampon.journaldebangui/article.php?aid=5007
Posted on: Mon, 29 Jul 2013 12:36:50 +0000

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