Recommandation Les Haitiens, même grands diplômés ne comprennent pas qu’il y a un complot international contre ce pays. Même quand un Haitien réalise de grands exploits, mais on doit faire appel à ce qui est négatif dans son existence et son passé. Pourquoi parle t-on du tremblement de terre, du kidnapping de Victoria Duval en Haiti, de sa situation précaire etc.? Est-ce pour mettre en exergue et promotionner sa résilience? Je ne crois pas. C’est juste pour mettre l’accent sur l’aspect négatif. Nous ne serons jamais des « moun », nous Haitiens aux yeux de certains individus, et vous avez des Haitiens qui aident à renforcer cette perception. Nous ne pouvons pas continuer à vivre la vie comme des désillusionnés, des sans « manman » pendant que les bandits légaux s’accouplent et se renforcent. Est-ce qu’on va faire une prise de la Bastille, une sorte de Savannah, une prise de Moncada ou une réédition du combat des Vertières? Il faut poser les jalons. En attendant que l’on arrive à travailler sur une solution politique sur le long terme pour solutionner une fois pour toutes nos problèmes d’organisation de la vie politique, sociale et économique du pays, penchons-nous sur le moyen et le court terme. Avec les bandits légaux qui sont des spécialistes en provocation et manipulation, la société civile doit assumer ses responsabilités et la presse qui est le maillon fort de celle-ci est appelée à libérer la parole pour le réveil de la conscience nationale. Les idées de responsabilité citoyenne, d’éducation à la citoyenneté, de mécénat, de volontariat, de leadership, d’altruisme, etc. ne vont pas germer un bon matin. Il faut un travail assidu de longue haleine, et une bonne presse doit être partie prenante. Grace à Dieu, aujourd’hui les salamistes et les zokikistes ne peuvent pas museler les patriotes et les grands esprits qui veulent libérer la parole. Je ne suis plus essoufflé, car je vois de jour en jour une panoplie de jeunes en Haiti et dans la Diaspora qui commence à poser des questions sur la société Haitienne, le pourquoi du misérabilisme, du grangou klorox, des assassinats en série non élucidés, du désordre généralisé. N’est-ce pas que le grandissime Albert Einstein eût à dire que tout problème bien posé est résolu à moitié? Donc, si nous arrivons à problématiser le dilemme Haitien, le problème du sport Haitien qui pourrait être utilisé comme une arme efficace dans la diplomatie d’influence, nous serons à moitié de route de la solution. Nous devons alors encourager le rassemblement de ceux qui se ressemblent pour discuter, provoquer des débats houleux même, mais dans le respect mutuel. Les salamistes font un travail de « sape » dans le silence, il faut être très vigilant. Victoria Duval est en de bonnes mains aujourd’hui, mais cela n’empêche qu’on puisse la supporter affectivement. Mais, qu’en est-il de tous ces talentueux athlètes qui souffrent, des différentes sélections de football, de volley-ball etc., du Comité Olympique Haitien qui crient à l’aide? Aujourd’hui, l’être humain tend à respecter la loi quand il sait que des amendes sont mises en place pour des indisciplines. Pourquoi ne pas forcer les glands roses à régulariser le transport en commun, principalement le « Taxi Motto » où l’on pourrait exiger le paiement d’un certain montant pour une licence convenable et un système de contravention pour ceux qui enfreignent les lois où ils perdront des points sur leur licence et seront obligés de payer une amende subséquemment? Il y a un vieil adage qui stipule que « santi bon koute chè ». L’Haitien qui autrefois contribuait lavalassement à des projets à caractère national, affiche aujourd’hui sa pingrerie à tel point qu’il s’oublie. Après le tremblement de terre suspect du 12 Janvier, je croyais que les Haitiens allaient cesser de se haïr, de s’enfoncer dans le trou à rats ou sortir du panier de crabes, mais hélas, les vieux démons ont refait surface tèt kale, surtout avec ce lavalas d’ONGs qui viennent porter secours salamiquement. « Où va-nous avec ce pays? » pour paraphraser cet honorable « dépité ». Les Haitiens doivent apprendre à se débourser pour se faire beaux et se sentir bien. En passant où sont les donneurs de « pwen dyab » qui donnent de la richesse en Haiti? Ne peuvent-ils pas donner un « pwen dyab » au peuple Haitien pour l’aider à promotionner et soutenir le sport Haitien? Nous avons des bluffeurs un peu partout. C’est le grand hic! C’est un pays où les malfrats pullulent comme des mouches, et les honnêtes gens meurent exponentiellement. Les ténors de la religion vont devoir prier pour le sport national puisque les leaders religieux roulent sur l’or, pour la plupart. L’Haitien doit apprendre à se débourser, à être responsable, à payer ses bordereaux. On ne peut pas vivre comme des bohémiens et tout espérer de la vie. Dans les grands pays, ceux qui ont en abondance contribuent pour alléger la misère des autres. Et, la Bible exhorte les riches à supporter les pauvres. Qu’est-ce qui explique que des hommes et femmes qui ont fait leurs études dans les écoles congréganistes soient aussi chiches, insensibles et sans cœur? L’éducation chrétienne est alorale en Haiti, n’est-ce pas vraie? Les nantis d’Haiti, les industriels, les commerçants, les proxénètes, les contrebandiers, les bandits légaux trafiquants de cocaïne, les kidnappeurs légaux doivent payer des taxes et impôts. Ce n’est pas possible qu’un petit groupe de racketteurs ait 15 ans de franchise douanière et d’exemption vis-à-vis du fisc pendant qu’il ne contribue même pas à donner espoir à ce pays, pendant qu’il ne supporte par le sport Haitien. Ce n’est pas possible. C’est outrageant ! C’est dégueulasse !
Posted on: Sat, 31 Aug 2013 20:14:08 +0000
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