Traduction FrançaisAnglaisArabeDétecter la langueAnglaisFrançaisArabe The horror performances staged by Daech vies with shame to see French lending a hand to this barbarity. However, the paradox is that it is also a sign of a weakening of the army of Islamo-terrorists. Peter Kassig is the fifth western hostage beheaded by the group of Abu Bakr al-Baghdadi since the first US air strikes in Iraq - not to mention, of course, hundreds of Syrians, Iraqis, Kurds, who suffered the same fate but public we talk less or not at all. And each time, these sinister operations coincided with lapel Daech the military field. These days yet, the Iraqi army, aided by Shiite militias and Sunni sometimes, regained ground in the north, while the Kurdish fighters still hold the city of Kobané, incessant air attacks of the coalition making more increasingly difficult to deliver logistics of Daech. Faced with this situation, the organization needs to galvanize his troops and wants to weigh by terror on Western views, in the illusory hope that coalition governments are driven to hesitate in pursuing the war. The aim is also to encourage new vocations jihadists. In this regard, it is perhaps no coincidence that it easily identifies fanatical young Europeans at the forefront of torturers. They are part of the message. While a tracking tighter and tighter candidates at the start is made with families, we measure the danger that these radicalized Muslims, converted or not, are potentially run at a possible return, in terms of insensitivity total they show there in the performance of torture and beheadings. This phenomenon of extreme violence associated with religious enthusiasm among young people whose behavior often had not attracted particular attention before, is still difficult to understand. It is not sure enough admonition Bernard Cazeneuve encouraging to open their eyes to the terrible reality of the shares of Daech and its affiliated groups that enslave who torment and kill. Justice, it is struggling to keep up with 93 cases brought against French jihadists, then they would be more than a thousand to be involved, to varying degrees, in the sectors to Iraq and Syria. But whether here or there, everyone knows that it will be a long-term war to eradicate this criminal mass madness that already tainted the twenty-first century, as others have marked the previous century. editorial Lhorreur des exécutions mises en scène par Daech le dispute à la honte de voir des Français prêtant la main à cette barbarie. Pour autant, le paradoxe fait que ce soit aussi le signe dun certain affaiblissement de cette armée dislamo-terroristes. Peter Kassig est le cinquième otage occidental décapité par le groupe dAbou Bakr al-Baghdadi depuis les premières frappes aériennes américaines en Irak - sans oublier, bien sûr, les centaines de Syriens, Irakiens, Kurdes qui ont connu le même sort public mais dont lon parle moins ou pas du tout. Et à chaque fois, ces sinistres opérations ont coïncidé avec des revers de Daech sur le terrain militaire. Ces jours-ci encore, larmée régulière irakienne, aidée de milices chiites et parfois sunnites, a reconquis du terrain dans le nord, tandis que les combattants kurdes tiennent toujours la ville de Kobané, les attaques aériennes incessantes de la coalition rendant de plus en plus difficile lacheminement des moyens logistiques de Daech. Face à cette situation, lorganisation a besoin de galvaniser ses troupes et veut peser par la terreur sur les opinions occidentales, dans lillusoire espoir que les gouvernements de la coalition soient conduits à hésiter dans la poursuite de la guerre. Lobjectif est également de susciter de nouvelles vocations djihadistes. A cet égard, ce nest peut-être pas un hasard si lon identifie assez facilement de jeunes Européens fanatisés au premier rang des tortionnaires. Ils font partie du message. Même si un repérage de plus en plus serré des candidats au départ est effectué grâce aux familles, on mesure le danger que ces musulmans radicalisés, convertis ou non, font potentiellement courir lors dun éventuel retour, à laune de linsensibilité totale dont ils font preuve sur place dans laccomplissement de tortures et de décapitations. Ce phénomène dextrême violence associé à une exaltation religieuse, chez des jeunes dont le comportement souvent navait pas particulièrement attiré lattention auparavant, reste encore difficile à comprendre. Il nest pas sûr que suffise ladmonestation de Bernard Cazeneuve les incitant à ouvrir les yeux sur la terrible réalité des actions de Daech et de ses groupes affiliés qui asservissent, qui martyrisent et qui tuent. La justice, elle, peine à suivre avec 93 procédures ouvertes contre des Français djihadistes, alors quils seraient plus dun millier à être impliqués, à des degrés divers, dans les filières vers lIrak et la Syrie. Mais que ce soit ici ou là-bas, chacun sait que ce sera une guerre de longue haleine pour éradiquer cette folie criminelle de masse qui entache déjà le XXIe siècle, comme dautres ont marqué le siècle précédent. éditorial Lhorreur des exécutions mises en scène par Daech le dispute à la honte de voir des Français prêtant la main à cette barbarie. Pour autant, le paradoxe fait que ce soit aussi le signe dun certain affaiblissement de cette armée dislamo-terroristes. Peter Kassig est le cinquième otage occidental décapité par le groupe dAbou Bakr al-Baghdadi depuis les premières frappes aériennes américaines en Irak - sans oublier, bien sûr, les centaines de Syriens, Irakiens, Kurdes qui ont connu le même sort public mais dont lon parle moins ou pas du tout. Et à chaque fois, ces sinistres opérations ont coïncidé avec des revers de Daech sur le terrain militaire. Ces jours-ci encore, larmée régulière irakienne, aidée de milices chiites et parfois sunnites, a reconquis du terrain dans le nord, tandis que les combattants kurdes tiennent toujours la ville de Kobané, les attaques aériennes incessantes de la coalition rendant de plus en plus difficile lacheminement des moyens logistiques de Daech. Face à cette situation, lorganisation a besoin de galvaniser ses troupes et veut peser par la terreur sur les opinions occidentales, dans lillusoire espoir que les gouvernements de la coalition soient conduits à hésiter dans la poursuite de la guerre. Lobjectif est également de susciter de nouvelles vocations djihadistes. A cet égard, ce nest peut-être pas un hasard si lon identifie assez facilement de jeunes Européens fanatisés au premier rang des tortionnaires. Ils font partie du message. Même si un repérage de plus en plus serré des candidats au départ est effectué grâce aux familles, on mesure le danger que ces musulmans radicalisés, convertis ou non, font potentiellement courir lors dun éventuel retour, à laune de linsensibilité totale dont ils font preuve sur place dans laccomplissement de tortures et de décapitations. Ce phénomène dextrême violence associé à une exaltation religieuse, chez des jeunes dont le comportement souvent navait pas particulièrement attiré lattention auparavant, reste encore difficile à comprendre. Il nest pas sûr que suffise ladmonestation de Bernard Cazeneuve les incitant à ouvrir les yeux sur la terrible réalité des actions de Daech et de ses groupes affiliés qui asservissent, qui martyrisent et qui tuent. La justice, elle, peine à suivre avec 93 procédures ouvertes contre des Français djihadistes, alors quils seraient plus dun millier à être impliqués, à des degrés divers, dans les filières vers lIrak et la Syrie. Mais que ce soit ici ou là-bas, chacun sait que ce sera une guerre de longue haleine pour éradiquer cette folie criminelle de masse qui entache déjà le XXIe siècle, comme dautres ont marqué le siècle précédent. éditorial
Posted on: Sat, 06 Dec 2014 23:44:47 +0000
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